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Étude observationnelle de l’usage du QuantiFERON® pour le diagnostic de tuberculose oculaire, basée sur 244 tests consécutifs - 26/02/21

Observational study of QuantiFERON® management for ocular tuberculosis diagnosis: Analysis of 244 consecutive tests

Doi : 10.1016/j.revmed.2020.09.005 
A. Amara a, E. Ben Salah b, c, A. Guihot b, c, C. Fardeau a, V. Touitoue a, D. Saadoun d, e, B. Bodaghi a, P. Sève f, g, h, S Trad i, , j
a Service d’ophtalmologie, centre constitutif de référence maladies rares, université Paris-Sorbonne, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
b Département d’immunologie, hôpital Pitié Salpêtrière, AP–HP, Paris, France 
c UPMC UMRS CR7 — Inserm U1135, centre d’immunologie et des maladies infectieuses, Paris, France 
d Département de médecine interne et d’immunologie clinique, centre national de référence maladies autoimmunes systémiques rares, centre national de référence maladies autoinflammatoires et amylose, hôpital Pitié-Salpêtrière, AP–HP, 75013 Paris, France 
e UMR 7211, département d’inflammation-immunopathologie-biothérapie (DHU i2B), UPMC université Paris 06, université de la Sorbonne, 75005 Paris, France 
f Service de médecine interne, hôpital de la Croix-Rousse, 103, Grande Rue de la Croix-Rousse, 69317 Lyon cedex 04, France 
g Pôle IMER, hospices civils de Lyon, 69003 Lyon, France 
h HESPER EA 7425, université Claude Bernard, Lyon 1, 69008 Lyon, France 
i Service de médecine interne, hôpital Ambroise-Paré, 92104 Boulogne-Billancourt, France 
j Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diagnostic de tuberculose oculaire (TO) demeure difficile et la contribution du QuantiFERON® (QFT) reste à préciser malgré sa généralisation en France. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelles situations d’inflammation oculaire (IO) le QFT doit être prescrit et l’intérêt du nouveau test QuantiFERON®-TB-Plus (QFT-Plus) dans la TO.

Patients et méthodes

Étude monocentrique, observationnelle, effectuée en ophtalmologie sur une période de 5 mois. Les critères d’inclusion étaient l’existence d’une IO avec QFT-Plus demandé à visée étiologique. Sur 316 dossiers consécutifs, 72 ont été exclus (tests indéterminés, bilan préthérapeutique, données manquantes et mauvaise indication) et 244 retenus et répartis en deux groupes : groupe 1 (uvéite antérieure/épislérite, n=129), groupe 2 (uvéite intermédiaire/postérieure/névrite optique/myosite oculaire, n=115). Tous les patients QFT+ ont bénéficié d’un bilan étiologique avec imagerie thoracique.

Résultats

Quarante-cinq patients, d’âge médian de 52±12 ans, avaient un QFT+ (18,5 %), incluant 18 patients dans le groupe 1 et 27 dans le groupe 2. Un voyage en pays d’endémie et un contage tuberculeux et des anomalies de l’imagerie thoracique étaient identifiés, respectivement dans 70 %, 27 % et 22 % des cas. L’IO était chronique chez 36 % des patients (groupe 1, n=4/18 ; groupe 2, n=12/27). Aucun des 18 patients du groupe 1, n’a reçu de quadrithérapie antituberculeuse, ni n’a présenté de rechute à 1 an de suivi. Un diagnostic alterne était retrouvé chez 15 % des patients du groupe 2. Parmi les 23 patients, sans étiologie identifiée, 13 (59 %) avaient au moins un élément sémiologique ophtalmologique prédictif de TO (synéchies postérieures, vascularite rétinienne, granulomes choroïdiens). Onze patients ont bénéficié d’un traitement antituberculeux (TAT) d’épreuve (rifampicine/isoniazide/pirilène/éthambutol) de six mois. La présence de granulomes à l’angiographie et d’anomalies radiologiques à l’imagerie thoracique était statistiquement plus fréquente parmi les patients ayant reçu un TAT (respectivement, p=0,001 et 0,03). Une guérison à 12 mois était observée pour 8 patients (73 %), considéré a posteriori comme TO. Neuf patients ont reçu trois mois de bithérapie (rifampicine/isoniazide) sans que l’on puisse déterminer l’impact sur l’IO. La comparaison des réponses lymphocytaires T    entre la stimulation CD4 par peptides ESAT-6/CFP-10 ou la co-stimulation CD4/CD8 était similaire, ne retrouvant que 4 discordances sur 244 tests (1,5 %). Aucun de ces 4 patients n'avait de TO.

Conclusion

La fréquence de positivité du QFT est élevée parmi les patients consultant pour une IO postérieure. Les anomalies radiologiques et la présence de granulomes semblent être les éléments qui ont incités le clinicien à initier un TAT aux patients QFT+, avec guérison dans 73 % des cas. Le QFT-Plus ne semble pas plus pertinent que le QFT-TB-Gold dans l’exploration d’une IO. Des études prospectives restent nécessaires pour codifier l’utilisation du QFT dans le bilan étiologique des IO et définir les indications du TAT d’épreuve et de ses modalités.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Abstract

Introduction

Ocular tuberculosis (TB) diagnosisremains difficult and quantiferon (QFT) contribution needs still yet to be specified, despite its generalization in France. The purpose of this observational study is to assess in which ocular inflammation (OI) presentation QFT is prescribed and to evaluate the added value of new QuantiFERON®-TB Gold Plus (QFT-Plus) test for diagnosis ocular TB diagnosis.

Patients and methods

Monocentric, observational study, carried out in an ophthalmology department over a period of 5 months. Inclusion criteria were defined as an existence of an OI for which a QFT-Plus test was part of the etiological investigations. Of the 316 consecutive files, 72 were excluded (indeterminate test, prescription before anti-TNFα or immunosuppressant initiation, missing data, wrong indication) and 244 were selected and divided into two groups: group one (anterior uveitis/episcleritis, n=129) and group two (intermediate/posterior uveitis/optic neuritis/ocular myositis, n=115). All positive QFT patients underwent an etiological investigation including thoracic imaging.

Results

Forty-five patients, aged 52±12 years, had positive QFT (18.5%), including 18 patients for group 1 and 27 for group 2. Living in TB-endemic area, TB exposure and chest imaging abnormalities were identified in 70%, 27% and 22% of cases, respectively. OI was chronic in 36% of cases (group one, 4/18; group two, 12/27). None of the 18 patients, in group 1, received anti-tuberculosis treatment (ATT) or experienced a relapse during one-year follow-up. Four QFT+ patients, from group 2 (15%) had another associated disease explaining their uveitis. Among the 23 other patients without identified etiology, 13 had at least one relevant ophthalmological signs predictive of TB uveitis (posterior synechiae, retinal vasculitis and/or choroidal granuloma) (59%). Eleven patients received a 6-month ATT trial. Radiological abnormalities and granulomas at angiography were significantly more frequent among treated patients (p=0.03 and 0.001, respectively). A full OI recovery was observed for 8 patients (73%), considered ex-post as ocular TB. Nine patients in group 2 received rifampicin/isoniazid dual therapy for 3 months, but no conclusion could be drawn as to the benefit of such prescription on OI. QFT rate comparison, according to CD4 stimulation by ESAT-6/CFP-10 peptides or by CD4/CD8 co-stimulation, was comparable and found only 4 cases of discrepancy (1.6%). None of these 4 cases had ocular TB diagnosis.

Conclusion

Positive QFT frequency among patients consulting for posterior OI remains high. In this study, radiological abnormalities and granulomas at angiography seemed to be more closely related to clinician decision for starting ATT trial in QFT+ patients, which was effective in 73% of cases. QFT-Plus does not seem more relevant than QFT-TB in exploring an OI. Prospective studies are necessary to codify QFT management in the etiological assessment of OI and clearly define ATT trial indications as well as their modalities.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mots clés : Uvéite, Tuberculose, IGRA, Quantiféron

Keywords : Uveitis, Tuberculosis, IGRA, Quantiferon


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