Taux des publications des chirurgiens orthopédistes-traumatologues français dans les revues prédatrices : note de suivi - 04/12/20
Rate of publication in predatory journals by orthopedic surgeons members of the French Orthopedic and Traumatology Society (SOFCOT): A follow-up note

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Résumé |
Background |
La France est la 9e nation mondiale en termes de publications scientifiques en orthopédie, l’augmentation quantitative et qualitative de sa production scientifique est bien décrite dans la littérature. Pour autant, les publications des orthopédistes français dans les revues prédatrices sont mal connues. Ces dernières sont difficiles à identifier et fonctionnent sur le mode de l’Open access nécessitant pour toutes, sauf exception, des frais de publications, qui sont difficiles à identifier car non indiqués lors de la soumission. L’augmentation du nombre de revues prédatrices depuis dix ans nous a conduit à investiguer la base SIGAPS concernant les publications des chirurgiens orthopédistes français afin de préciser leur taux de publication dans des revues prédatrices.
Hypothèse |
Sur la période 2008–2017 le taux de publications des orthopédistes français dans les revues prédatrices était inférieur à 5 %.
Matériel et méthode |
A partir des données de la base SIGAPS détaillant les publications des orthopédistes français membres de la SOFCOT, une analyse de tous les articles (Journal Article, Review, Editorial) a été menée afin d’extraire les articles PubMed Not Medline des revues catégorie SIGAPS non classés (NC) et d’étudier leur origine prédatrice ou non à l’aide des listes connues de revues prédatrices telles que la liste de Beall ainsi que celle émanant de StopPredatoryJournals. En cas de difficulté d’identification du caractère prédateur, nous avions recours aux critères définis par Beall et du Committee on Publication Ethics (COPE).
Résultats |
Sur les 6056 articles extraits de la base de données SIGAPS correspondant aux publications des orthopédistes français entre 2008 et 2017, 323 articles étaient susceptibles d’appartenir à des revues prédatrices. Seuls 33 ont été définis comme articles issus de revues prédatrices soit 0,55 % de la production scientifique des orthopédistes français sur 2008-2017. Il s’agissait de 11 articles issus de revues dépendantes d’un éditeur identifié prédateur par la Beall's List, 21 issus de revues dépendantes d’un éditeur au passé prédateur (présent dans la Beall List en 2012) avec des pratiques d’édition douteuses définies par Beall, enfin 1 article était issu d’une revue définie comme prédatrice après analyse de l’Editorial board. Plus de la moitié des articles (58 %) nécessitait des frais de publication, pour un coût moyen de soumission de 400 dollars.
Discussion |
Malgré une augmentation importante du nombre de revues prédatrices au cours de cette dernière décennie, très peu d’orthopédistes français ont eu recours à ces revues pour diffuser les résultats de leurs travaux. La difficulté à les identifier correctement et la méconnaissance par les auteurs de ce type de revues peuvent expliquer certaines soumissions. Certains critères doivent être vérifiés par les équipes scientifiques avant de soumettre leurs travaux dans une revue tels qu’un délai faible avant publication et des faibles charges de publications qui ne doivent pas être un encouragement à publier les résultats de leurs travaux de même qu’une sollicitation financière après acceptation de l’article doit immédiatement faire poser la question du caractère prédateur d’une revue.
Niveau de preuve |
IV, étude rétrospective sans groupe contrôle.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Bibliométrie, Impact Factor, Production Scientifique, France, revues prédatrices
Mappa
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology : Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 106 - N° 8
P. 914-918 - Dicembre 2020 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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