Récidive fracturaire et facteurs de risque après cimentoplastie et kyphoplastie dans les fractures vertébrales ostéoporotiques - 30/11/20
Riassunto |
Introduction |
La cimentoplastie (C) et la kyphoplastie (K) sont des gestes interventionnels utilisés dans les fractures vertébrales ostéoporotiques (FVO) hyperalgiques. L’un des évènements indésirables retrouvé est la récidive fracturaire (RF) des vertèbres non traitées. Plusieurs facteurs de risque de ces récidives sont décrits. Notre but était de déterminer le nombre de nouvelles fractures post-interventionnelles puis de dégager des facteurs prédictifs de ces récidives.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique chez 142 patients ayant bénéficié d’une C ou K entre janvier 2014 et mai 2019 dans le cadre de FVO aiguës objectivées sur une IRM récente. L’ensemble des données pré-interventionnelles, interventionnelles et post-interventionnelles de ces patients ont été recueillies.
Résultats |
Cent quarante-deux patients ont bénéficié d’une C (71 %) ou d’une K (29 %) : 119 femmes, 23 hommes, âge moyen de 74,44±9 ans. Les données de suivi ont été obtenues chez 67 patients. La médiane de suivi était de 24 mois ; 1,75 fractures par patient ont été traitées. Trente et un pour cent ont présenté des nouvelles fractures vertébrales (NFV) avec une moyenne de 1,77 NFV par patient. Il y avait significativement plus de K que de C dans le groupe ayant récidivé en post-interventionnel comparativement au groupe n’ayant pas récidivé (p=0,022). Les patients ayant bénéficié d’une K comparativement à la C avaient 4 fois plus de NFV (OR : 4,571 [1,281 ; 14,317]). Par ailleurs, 36 % des patients ayant présenté une NFV avaient un traitement anti-ostéoporotique (TAO) en post-interventionnel contre 64 % chez ceux sans NFV (p=0,055). Il n’y avait pas de différences significatives concernant les antécédents fracturaires, le nombre de FVO prises en charge, la densitométrie, l’IMC et les TAO pré-interventionnels entre les 2 groupes. La prise d’un TAO en post-interventionnel était un facteur protecteur (OR : 0,265 [0,077 ; 0,913]). Sur une analyse en sous-groupes fixés de manière arbitraire de janvier 2014 à décembre 2016 et de janvier 2017 à mai 2019, les patients avant 2017 avaient plus de risques de NFV. Ils présentaient plus d’antécédents fracturaires et moins de TAO comparativement aux patients après 2016 (p=0,009 et p=0,055 respectivement).
Discussion |
Comme ce qui est retrouvé dans la littérature, moins de 1/3 des patients récidivent après une C ou K. Concernant le risque de NFV après K comparativement à la C, ce risque est débattu dans la littérature. Dans notre étude les patients traités par K avaient plus de fractures antérieures, moins de TAO en post-interventionnel et significativement plus de risques de NFV. La prise d’un TAO en post-interventionnel étaient un facteur protecteur de NFV.
Conclusion |
Trente et un pour cent ont présenté de NFV. La K semble plus à risque de récidive. Néanmoins, ces patients étaient insuffisamment pris en charge en post-interventionnel. Hors, la mise en place d’un TAO en post-interventionnel est un élément majeur pour éviter les NFV.
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Vol 87 - N° S1
P. A230 - Dicembre 2020 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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