Traitement de la poussée de sclérose en plaques - 27/02/20
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Même si l'arsenal thérapeutique s'est enrichi au cours des deux dernières décennies pour le traitement de fond de la sclérose en plaques (SEP), la survenue de poussées subsiste et peut contribuer à l'accumulation de handicaps à long terme. En effet, la persistance de séquelles peut être observées au décours de 40 à 57 % des poussées significatives. En pratique, il est classique de les traiter par corticoïdes à fortes doses (méthylprednisolone 1 g/j) pendant trois jours (parfois 5 j), d'autant plus qu'elles sont responsables d'une gêne fonctionnelle. Jusqu'en 2015, il était recommandé d'administrer le traitement par voie intraveineuse mais, depuis les résultats de l'étude COPOUSEP (corticothérapie orale dans le traitement des poussées de sclérose en plaques), il est admis qu'il n'y a pas de preuve méthodologiquement convaincante d'une éventuelle supériorité de la voie intraveineuse en termes d'efficacité et qu'il n'y a pas non plus de différence consistante en termes d'effets indésirables en défaveur de la voie orale. Par conséquent, en pratique courante, il convient de considérer les avantages de la voie orale : meilleure qualité de vie des patients, simplification organisationnelle et économies pour le système de santé. La procédure doit cependant être encadrée afin de ne pas banaliser la prise en charge des poussées de SEP qui relève spécifiquement de l'avis du neurologue.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Sclérose en plaques, Poussée, Corticoïdes, Méthylprednisolone, Voie orale
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