Cancers de la face interne de la joue et de la région rétromolaire - 01/01/98
Christine Haie-Meder : Chef de service de curiethérapie
Robert Sigal : Professeur des Universités, praticien hospitalier,
Service d'imagerie médicaleInstitut Gustave-Roussy, 39, rue Camille-Desmoulins, 94805 Villejuif cedex France
Service de radiodiagnostic, centre hospitalier intercommunal, 10, rue du Général-Leclerc, 93370 Montfermeil France
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Riassunto |
Les cancers de la face interne de la joue et de la région rétromolaire sont des cancers que l'on étudie ensemble, essentiellement du fait de leur rareté et de leur proximité topographique. Cette proximité explique leur symptomatologie voisine, leurs données cliniques et radiographiques assez proches.
Ce sont des localisations très intéressantes par leur épidémiologie et les problèmes thérapeutiques qu'elles posent.
Les cancers de la face interne de la joue sont des tumeurs peu fréquentes, excepté en Inde. Ils se développent volontiers sur des lésions précancéreuses. Ils se rencontrent avec une fréquence notable chez la femme (de 27 % à 86 % de femmes selon les séries). Sur le plan thérapeutique, la curiethérapie peut être proposée dans les lésions T1 T2. L'exérèse chirurgicale est adaptée à tous les types de tumeurs, en particulier aux tumeurs infiltrantes, et une mandibulectomie partielle est souvent nécessaire. Le facteur pronostique le plus important de ces tumeurs est l'épaisseur.
Les cancers de la région rétromolaire se rencontrent essentiellement chez l'homme. Leur traitement est toujours chirurgical, excepté les formes superficielles.
Le pronostic de ces cancers est toujours réservé, avec une survie à 5 ans de l'ordre de 35 %.
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