Influence de l’obésité sur l’efficacité de différents agents biologiques dans les maladies inflammatoires : revue systématique et méta-analyse - 29/06/19
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Points essentiels |
• | La méta-analyse montre que la probabilité d’obtenir une bonne réponse et une rémission était plus faible chez les patients obèses traités par anti-TNF. |
• | La méta-analyse suggère que l’obésité n’influence pas la réponse à l’abatacept ou au tocilizumab chez les patients atteints de PR. |
• | L’obésité a une influence négative sur l’amélioration de la plupart des indicateurs d’activité de la maladie chez les patients traités par anti-TNF, mais aucun effet chez les patients recevant de l’abatacept ou du tocilizumab. |
Résumé |
Objectif |
L’obésité est une épidémie mondiale dont un nombre croissant d’éléments probants suggère une influence sur la réponse de l’organisme aux traitements biologiques. Nous avons exploré l’impact de l’obésité sur l’efficacité de différents agents biologiques dans le traitement de maladies inflammatoires.
Méthodes |
Une recherche a été effectuée dans les bases de données Medline, EMBASE et Cochrane avec des mots clés et termes MeSH pertinents pour l’obésité et les bDMARD. Ont été sélectionnés les articles décrivant une réponse clinique chez des patients obèses comparés à d’autres catégories d’IMC. Les résultats en termes de réponse et de rémission ont été évalués par une méta-analyse et tous les autres résultats présentés ont été résumés.
Résultats |
Sur 3850 enregistrements sélectionnés, 24 articles remplissaient les critères d’inclusion, notamment dix sur la polyarthrite rhumatoïde (PR), quatre sur la spondyloarthrite axiale (SpA axiale), quatre sur la maladie de Crohn (MC), quatre sur le psoriasis et deux sur le rhumatisme psoriasique (RPso). Quatre traitements de fond antirhumatismaux biologiques (bDMARD) ont été étudiés : inhibiteurs du TNF, inhibiteur de la costimulation des lymphocytes T (abatacept), inhibiteur de l’IL-6 (tocilizumab) et traitement de déplétion des lymphocytes B (rituximab). La méta-analyse a montré que la probabilité d’obtenir une bonne réponse ou une rémission était plus faible chez les patients obèses (IMC>30kg/m2) que chez les patients non obèses (IMC≤30kg/m2) recevant des anti-TNF (% de bons répondeurs dans la PR : OR 0,34, IC 95 % 0,18–0,64 ; % de rémission dans la PR : OR 0,36, IC 95 % 0,21–0,59 ; BASDAI50 dans la SpA axiale : OR 0,41, IC 95 % 0,21–0,83). Toutefois, aucune différence significative n’a été observée entre patients obèses et non obèses traités par abatacept (% de bons répondeurs dans la PR : OR 0,75, IC 95 % 0,42–1,36 ; % de rémission dans la PR : OR 0,84, IC 95 % 0,65–1,09) et tocilizumab (% de bons répondeurs dans la PR : OR 1,08, IC 95 % 0,44–2,63 ; % de rémission dans la PR : OR 0,91, IC 95 % 0,50–1,66).
Conclusion |
L’obésité a limité l’effet des anti-TNF mais pas ceux de l’abatacept ni du tocilizumab, suggérant qu’une stratégie thérapeutique personnalisée devrait être envisagée pour les patients obèses qui présentent une maladie inflammatoire.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Obésité, Maladies inflammatoires, BDMARD, Anti-TNF, Abatacept, Tocilizumab
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 86 - N° 4
P. 326-336 - Luglio 2019 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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