Remplacement prothétique fémoral total (étiologie tumorale de première intention exclue). Résultats radio-cliniques d’une enquête nationale au recul moyen de 6 ans - 06/06/19
Total femur replacement in non-oncologic indications: Functional and radiological outcomes from a French survey with a mean 6 years’ follow-up

et
la Société française de chirurgie de la hanche et du genou (SFHG)h
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Résumé |
Introduction |
La prothèse totale de fémur (PTF) a fait l’objet de peu de publications en raison de ses indications exceptionnelles. En dehors des indications tumorales, les indications se sont étendues aux révisions et fractures inter-prothétiques du fémur mais leurs résultats ne sont pas connus avec précision. Cette enquête rétrospective portant sur ces nouvelles indications avait pour objectifs d’analyser les taux de complications, et les résultats fonctionnels.
Hypothèse |
La morbidité et les résultats après PTF sont comparables à ceux de la littérature dans des indications non oncologiques.
Matériel et méthode |
Entre 1997 et 2016, 29 PTF chez 15 femmes et 14 hommes, âgés de 68 ans±14 ans [32–85], issus de 6 CHU ont été implantées. La primo-pathologie était 16 arthropathies dégénératives de hanche et/ou du genou, 11 échecs mécaniques de prothèses de résection tumorale et 2 fractures fémorales. Le nombre moyen d’interventions avant la pose de la PTF était de 3,6, (maximum 5) à la hanche et de 4,5 (maximum 10) au genou. Six modèles différents ont été implantés comportant : une charnière rotatoire sauf dans un cas, 9 interfaces coxofémoraux conventionnels et 20 doubles mobilités. La diaphyse fémorale était partiellement conservée 21/29 fois et le trochanter 25/29 fois.
Résultats |
Cinq patients ont présenté une complication générale et 12 une complication locale dont 4 hématomes et 2 luxations coxofémorales. Huit patients (28,6 %) ont présenté une infection du site opératoire, mais trois avaient une infection préalable. Parmi les 12 patients présentant un antécédent septique ou une infection évolutive avant la pose de la PTF, 9 ont guéri et 3 sont restés septiques. Au recul minimum de 2 ans et moyen de 6 ans, 23 PTF étaient en place et non septiques et 6 déposées ou septiques dont un patient désarticulé. La médiane de survie des PTF non septiques était de 15 ans ; à 10 ans, 70 % des PTF étaient en place et non septiques. La marche s’effectuait de manière normale sans canne ou avec une canne chez 15 patients (51,7 %), avec deux cannes ou un déambulateur chez 12 patients (41,3 %) ; elle était impossible pour deux patients. La flexion active du genou était en moyenne de 79,4°±30,3 [0–120] ; 17 patients (62,9 %) avaient une flexion égale ou supérieure à 90° ; deux patients (7,4 %) n’avaient aucune flexion ; l’extension était déficitaire en moyenne de 3,7°±7 [−20 à 10] : 20 patients n’avaient aucun flexum. L’inégalité moyenne finale était de 1,3cm±2,3 [0–10] ; 19 patients (67,8 %) étaient à l’équilibre.
Discussion |
L’hypothèse de départ est confirmée en comparant le taux de complication et les résultats cliniques. L’intérêt des cupules double mobilité est souligné. Les indications restent exceptionnelles mais en probable augmentation dans les années à venir.
Niveau de preuve |
IV, étude de cohorte rétrospective.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Arthroplastie totale de fémur, Fracture fémorale inter prothétique, Descellement itératif arthroplastie de hanche, Descellement itératif arthroplastie de genou, Infection chronique prothétique
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 105 - N° 4
P. 407-414 - Giugno 2019 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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