Évaluation de la capacité à l’effort des patients atteints d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil sévère - 29/12/18
Riassunto |
Introduction |
Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie respiratoire fréquente et potentiellement handicapante. En effet, cette pathologie prédispose à une intolérance à l’effort. But de l’étude : Rechercher une relation linéaire entre la sévérité du SAOS et la limitation des capacités d’exercice physique évaluée par le test de marche de 6minutes.
Méthodes |
Étude menée au service de pneumologie Mahdia, incluant des patients suivis pour un SAOS et ne présentant aucun antécédent rhumatologique, respiratoire ou cardiovasculaire. Cette population avait été subdivisée en deux groupes selon l’index d’apnée-hypopnée de sommeil (IAH) : un premier groupe (G1) comportant 54 patients porteurs d’un SAOS léger ou modéré (5≤IAH<30/h) et le deuxième (G2) incluant 52 patients suivis pour SAOS sévère (IAH≥30/h). L’évaluation de la capacité à l’effort repose sur le test de marche de 6minutes.
Résultats |
La population d’étude comporte 106 patients d’âge moyen 50,49±10,57 ans avec une prédominance féminine (58,5 %). L’étude des paramètres démographiques et cliniques n’avait pas révélé de différence statistiquement significative entre les deux groupes hormis un périmètre du cou plus important dans le groupe SAOS sévère. L’analyse fonctionnelle respiratoire est de même identique dans les deux groupes. Toutefois, ces patients diffèrent par l’IAH (15,29 vs 35,89 : p>10−3) et la saturation minimale pendant le sommeil (79,46±9,85 vs 66,98±14,73, p>10−3). Au test de marche de six minutes la distance de marche était moins importante dans le groupe G2 comparativement au groupe G1, mais sans différence statistiquement significative (411,71±122,65m vs 441,35±111,25m, p=0,19). La désaturation était moindre dans le groupe G1 (p=0,7) avec un nombre moyen d’arrêt plus élevé chez les SAOS sévères (0,19 vs 0,12, p=0,38).
Conclusion |
Les apnées de sommeil limitent certes les capacités à l’exercice physique. Toutefois, cette déficience serait indépendante de la sévérité du syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
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Vol 36 - N° S
P. A246 - Gennaio 2019 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.