La réussite de l'analgésie locale conditionne la garantie d'un silence opératoire nécessaire à la bonne réalisation des différents actes thérapeutiques des chirurgiens-dentistes. Son succès est dépendant de nombreux facteurs liés au patient, au type d'acte à réaliser, mais aussi au choix de la technique d'infiltration locale. Cet article propose de détailler les différentes techniques, qu'elles soient maxillaires ou mandibulaires, régionales, locales, ou de complément. Pour chacune d'entre elles, il sera abordé la question des particularités anatomiques régionales qui déterminent la bonne compréhension des succès ou des échecs, mais aussi celle des gestes et du choix des matériels.