Maladie de Basedow et contre-indication au carbimazole : quelle attitude thérapeutique ? Expérience de service d’endocrinologie-diabétologie Mohammed VI Oujda - 25/08/18
Riassunto |
Introduction |
La restauration de l’euthyroïdie est obligatoire avant tout traitement radical de la maladie de Basedow. Elle est basée sur les ATS, néanmoins, leur utilisation est parfois contre-indiquée.
Matériels et méthodes |
Étude prospective sur 1 an ayant intéressé 4 patientes présentant une CI au carbimazol.
Résultats |
Il s’agissait de 4 patientes d’âge moyen de 38 ans. Le motif de la consultation était des signes de thyrotoxicose dans 3 cas et une hépatite aiguë ictérique dans 1 cas. L’examen clinique a révélé un goitre modéré chez deux patientes et un cas d’exophtalmie. Biologiquement, la moyenne de TSHus était de 0,008mUI/L et de la FT4 : 67,96pmol/L. Les TRAK était positifs à 100 % et les AC anti-TPO positives chez 3 patientes. L’échographie cervicale avait montré un aspect hypoéchogène hypervasculaire au doppler. La contre-indication au carbimazole était : une hépatite aiguë ictérique (n : 1), une cytolyse associée à une neutropénie (n : 2) et une neutropénie sévère (n : 1). Le traitement a fait appel à la corticothérapie (n : 4), la choleysteramine 4g (n : 3) et le Lugol gouttes (n : 1). L’euthyroïdie était obtenue en 23,5jours en moyenne et le traitement radical était une thyroïdectomie dans 3 cas et une irathérapie dans un cas.
Conclusion |
En présence de contre-indication au carbimazole, la corticothérapie, la cholystéramine et le Lugol constituent une alternative thérapeutique intéressante, néanmoins, un effort reste à fournir pour standardiser la PEC entre les différentes équipes.
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Vol 79 - N° 4
P. 390 - Settembre 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.