L’association de l’insuffisance surrénalienne auto-immune aux autres affections auto-immunes : on ne trouve que ce qu’on cherche… - 25/08/18

Riassunto |
Introduction |
L’association d’au moins deux affections endocriniennes d’origine auto-immune définit les polyendocrinopathies. Le but de ce travail était de déterminer les associations les plus fréquentes avec auto-immune dans le cadre des polyendocrinopathies.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective, menée au sein du service d’endocrinologie de l’hôpital militaire de Tunis ayant inclus 30 patients suivis pour insuffisance surrénalienne périphérique (ISP) entre 2003–2017.
Résultats |
Il s’agissait de 17 femmes et 13 hommes. L’âge moyen était de 42 ans. Les circonstances de découverte étaient : la mélanodermie (59,3 %), l’asthénie (89 %), l’hypotension artérielle (63,3 %), les vomissements (22,5 %) et les douleurs abdominales (15,4 %). À la biologie, outre l’hypocortisolémie, on notait une hyponatrémie (37,9 %), une hyperkaliémie (14 %) et une hypoglycémie inférieure à 0,6/L dans 4 cas. L’ISP auto-immune était associée à un diabète de type 1 dans (26,7 %), à une thyroïdite de Hashimoto dans (40 %) des cas, à un vitiligo chez une seule patiente et à une maladie cœliaque dans 3,3 % des cas. L’évolution était favorable chez tous les patients sous traitement substitutif. Dans notre étude, 21 patients présentaient un tableau concordant avec une polyendocrinopathie type 2.
Discussion et conclusion |
Notre étude confirme les données de la littérature, la polyendocrinopathie (PEAI) type 2 est beaucoup plus fréquente que les autres types de PEAI. Chez tout patient présentant une maladie auto-immune, un suivi régulier est indiqué afin de détecter l’éclosion d’éventuelles polyendocrinopathies auto-immunes.
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Vol 79 - N° 4
P. 309 - Settembre 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.