Évaluation des temps de réponse du cortisol lors des tests de stimulation (hypoglycémie insulinique, synacthène 250 ?g/1 ?g, test au Glucagon) - 25/08/18
Riassunto |
Introduction |
L’exploration de l’insuffisance corticotrope centrale met en œuvre plusieurs tests dynamiques dont l’hypoglycémie insulinique qui est le test de référence, les tests aux synacthène 250μg/1μg et le test au glucagon. L’objectif de notre étude était de déterminer les meilleurs temps de réponses à ces différents tests.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective qui a porté sur des patients suivis pour une pathologie hypothalamo-hypophysaire. Nous avons comparé les temps de réponses du cortisol plasmatique : hypoglycémie insulinique THI (n=81 patients), test de stimulation au glucagon TSG (n=81 patients), test au synacthène 1μg (n=36 patients) et test au synacthène 250μg (n=22 patients).
Résultats |
Au cours du THI, la cortisolémie a augmenté à partir de 95,40±47,08ng/mL atteignant un pic de 179,75±79,01ng/mL à la 60e minute avec une fréquence de 33,3 %. Au TSG, la cortisolémie était de 99,19±54,06ng/mL avec un pic à la 180e minute (38,3 %). Au test au synacthène 250μg, la cortisolémie a augmenté de 94,10±37ng/mL atteignant un pic de 189,5±61ng/mL à la 60e minute dans (87 %). Au cours du synacthène 1μg, la cortisolémie a augmenté 90±27ng/mL atteignant un pic de 182,5±45ng/mL à la 30e minute (76 % des cas).
Conclusion |
Les tests au synacthène et l’ITT déclenchent un pic précoce du cortisol, vu leur stimulation directe de l’axe corticotrope. Le glucagon aboutit à une réponse tardive puisqu’il agit grâce à l’hypoglycémie tardive.
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Vol 79 - N° 4
P. 304 - Settembre 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.