Efficacité du pasiréotide LP dans les adénomes somatotropes agressifs : à propos de 2 cas lillois - 25/08/18
Riassunto |
Observation |
Nous rapportons deux observations de macro-adénomes somatotropes agressifs (grade 2b) évolutifs sous analogue de la somatostatine de première génération, pour lesquels le pasiréotide LP a permis le contrôle de l’hypersomatotropisme et du volume tumoral.
Cas 1 |
Macro-adénome invasif avec IGF-I à 734ng/mL (N<234), GH à 6,9ng/mL. Traitement par somatuline LP 120mg/28 j, chirurgie par voie transphénoïdale puis sous frontale (Ki 67 3–8 %, p53 2 %) avec radiothérapie multifractionnée complémentaire. IGF-I à 920ng/mL conduisant à l’ajout de pegvisomant (25mg/j) avec normalisation de l’IGF-I pendant 24 mois. Secondairement, augmentation du volume tumoral et réascension de l’IGF-I conduisant à une nouvelle intervention (Ki 67 10 %). IGF-I postopératoire : 246ng/mL. Arrêt de la somatuline et traitement par pasiréotide LP 60mg/28 j permettant de normaliser l’IGF-I avec diminution de la taille du reliquat (recul actuel : 6 mois).
Cas 2 |
Macro-adénome géant somatotrope (IGF-I 422ng/mL [n<200]), révélé par des troubles du comportement, opéré (Ki 67 10 %, p53 4 %). Sous sandostatine LP 40mg/28 j, l’IGF-I est à 182ng/mL (N<172) mais progression à l’IRM du volume tumoral. Relais par pasiréotide LP 60mg/28 j permettant l’obtention de valeurs normales de GH (moyenne à 0,24ng/mL) et d’IGF-I (72ng/mL) avec diminution puis stabilisation du volume tumoral (recul de 24 mois).
Discussion |
Ces deux observations illustrent l’intérêt d’un traitement par pasiréotide LP dans les adénomes somatotropes agressifs partiellement résistants aux analogues de la somatostatine pour son efficacité anti-secrétoire mais surtout anti-tumorale dans ce contexte particulier.
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Vol 79 - N° 4
P. 288 - Settembre 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.