ostéo-articulaire - La myosite ossifiante circonscrite : apport de l’imagerie - 19/03/08
R Alouini-Mekki [1],
H El Mhabrech [2],
I Hasni [2],
M Allani [1],
H Jemni [2],
W Gamaoun [2],
B M’hamed [3],
M Mseddi [4],
K Tlili-Graiess [2]
Mostrare le affiliazioniObjectifs. Illustrer les aspects spécifiques et non spécifiques en imagerie standard, en imagerie en coupe (échographie, TDM et IRM) et en scintigraphie osseuse de la myosite ossifiante circonscrite (MOC).
Patients et méthodes. Huit patients présentant une MOC (3 hommes et 5 femmes) ont été explorés par radiographies standards (8 cas), échographie (7 cas), scintigraphie (4 cas), TDM (6 cas) et IRM (4 cas).
Résultat. Les radiographies standard et l’échographie des parties molles ont montré dans 75 % des cas la présence d’une masse bien limitée contenant des calcifications. La TDM a posé le diagnostic de MOC dans 4 cas, en montrant des masses calcifiées séparées de l’os adjacent par un liseré clair radio transparent ou des calcifications tumorales périphériques centripètes très suggestives de la MOC, L’IRM été non spécifique. La scintigraphie osseuse a montré une hyperfixation dans les 4 cas où elle est réalisée.
Conclusion. Les radiographies standard sont utiles pour démontrer les calcifications des MOC et pour préciser leur rapport avec l’os sous jacent. L’échographie et la scintigraphie osseuse sont intéressantes dans le monitorage de la maturation lésionnelle. La TDM, en plus de la détection précoce des calcifications elle permet de localiser avec précision la lésion avant toute ablation chirurgicale. L’IRM est une technique très sensible pour la détection de petite lésion à un stade précoce mais elle est non spécifique ne permettant pas d’éviter la biopsie nécessaire parfois pour éliminer une pathologie maligne.
Myositis ossificans circumscripta: the contribution of imaging |
Objectives. Illustrate the specific and nonspecific aspects of myositis ossificans circumscripta (MOC) in standard imaging, cross-sectional imaging (sonography, CT, and MRI), and bone scintigraphy.
Patients and methods. Eight patients presenting with MOC (three men and five women) were explored using standard radiography (eight cases), sonography (seven cases), scintigraphy (four cases), CT (six cases), and MRI (four cases).
Results. Standard x-rays and sonography of the soft tissue showed a well-defined mass containing calcifications in 75% of the cases. The CT scan diagnosed MOC in four cases, showing calcified masses separated from the adjacent bone by a clear radiotransparent border or afferent peripheral tumoral calcifications highly suggestive of MOC. MRI was nonspecific. Bone scintigraphy showed hyperfixation in the four cases imaged.
Conclusion. Standard x-rays were useful to demonstrate the calcifications of MOC and to identify their relation with the subjacent bone. Sonography and bone scintigraphy were interesting in monitoring the lesion’s maturation. In addition to early detection of calcifications, CT can precisely localize the lesion before surgical ablation. MRI is a very sensitive technique in detecting small lesions at an early stage, but it is nonspecific and does not remove the necessity of biopsy to eliminate the possibility of a malignant disease.
Mots clés :
Myosite ossifiante
,
Radiographie
,
Échographie
,
Scintigraphie
,
TDM
,
IRM
Keywords: Myositis ossificans , Radiography , Sonography , Scintigraphy , MRI CT
Mappa
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Vol 88 - N° 5-C1
P. 663-668 - Maggio 2007 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.