Les troubles neurocognitifs post-AVC légers et majeurs : du diagnostic à la prise en charge - 22/03/18
Post-stroke mild and major neurocognitive disorders: From diagnosis to management
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Résumé |
Les troubles cognitifs après accident vasculaire cérébral (AVC) sont fréquents, associés à un pronostic plus défavorable et restent souvent méconnus, ce qui implique d’améliorer leur repérage systématique. Au moins un survivant sur deux présente des troubles cognitifs, légers dans 2 cas sur 3, et majeur (ou démence) dans un tiers des cas. Leur fréquence est augmentée en cas de facteur de risque de troubles cognitifs post-AVC dont l’étude reste à poursuivre pour les troubles légers. Leur mécanisme n’est pas limité aux seules lésions vasculaires puisque d’autres lésions, notamment liées à une maladie d’Alzheimer, peuvent être associées. Leur repérage repose classiquement sur le Mini Mental Status Examination (MMSE) ou le Montréal Cognitive Assessment (MoCA) dont la sensibilité est similaire et reste, cependant modérée. Ainsi un bilan neuropsychologique avec évaluation de la dépression est nécessaire chez tous les patients à risque de troubles cognitifs ou ne récupérant pas l’intégralité de leurs activités pré-AVC sans explication évidente et si le score au MMSE est≥18 (ou pour MOCA,≥14), a fortiori si le test de repérage est normal. Le bilan neuropsychologique est maintenant standardisé de même que les critères diagnostiques Vascog. La prise en charge des troubles cognitifs post-AVC repose globalement sur l’optimisation de la prévention et du traitement de l’AVC, la rééducation quand elle est indiquée et, en cas de démence, sur les mesures générales usuelles avec l’introduction d’un traitement cholinergique ou mémantine quand il est indiqué en cas de maladie d’Alzheimer associée.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
Post-stroke neurocognitive disorders are frequent and associated with poorer prognosis. As they are frequently underdiagnosed, systematic identification of these cognitive disorders is needed. At least half of stroke survivors will develop a cognitive disorder of some type, mild in two-thirds of patients and severe (to dementia in some cases) in one third. Risk factors for post-stroke cognitive impairment, still to be defined for mild disorders, increase its frequency. The underlying mechanisms are not limited to vascular lesions since other types of lesions, particularly related to Alzheimer's disease, can be associated. Their identification is classically based on the Mini Mental Status Examination (MMSE) or the Montreal Cognitive Assessment (MoCA). These two tests have similar though only moderate sensitivity. Neuropsychological assessment, with evaluation of depression, is thus necessary in all patients at risk of cognitive disorders, or not fully recovering pre-stroke activities without obvious explanation, or with a MMSE score≥18 (≥14 for MOCA). The neuropsychological assessment is now standardized, as are the Vascog diagnostic criteria. The management of post-stroke cognitive impairment is based on optimization of stroke prevention and treatment, rehabilitation when indicated and, in the case of dementia, on the usual general measures with cholinergic or memantine treatment when indicated for associated Alzheimer's disease.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Démence, Trouble cognitive léger, Infarctus cérébral, Hémorragie cérébral, Accident vasculaire cérébral, Diagnostic
Keywords : Dementia, Mild cognitive impairment, Infarct, Hemorrhage, Stroke, Diagnosis
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Vol 9 - N° 2
P. 132-139 - Aprile 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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