Anémies hémolytiques immunologiques - 19/03/18
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Riassunto |
Les anémies hémolytiques immunologiques regroupent trois variétés d'accidents. Les hémolyses auto-immunes résultent d'un conflit endogène entre les hématies du sujet et des autoanticorps actifs tantôt à 37°C (anticorps dits chauds), tantôt à des températures inférieures à 37°C (anticorps froids). Cette distinction, fondée sur les circonstances déclenchantes et les résultats du test de Coombs direct est cruciale car les causes et les traitements de ces deux variétés diffèrent radicalement. Les hémolyses iso-immunes résultent d'un conflit entre hématies et anticorps où l'un de ces deux facteurs est exogène (transfusion incompatible, incompatibilité fœtomaternelle) : les mesures de sécurité transfusionnelle appliquées avec rigueur et la prévention de l'allo-immunisation anti-D chez toute femme enceinte les rendent aujourd'hui rarissimes. Les hémolyses immunoallergiques résultent d'un conflit immunologique imprévisible déclenché généralement par un médicament, principalement mais non exclusivement du groupe des bêtalactamines, dont les hématies sont les victimes « innocentes ». Leur gravité doit les faire reconnaître car la réintroduction de l'agent responsable est sanctionnée par une récidive. Les hémolyses auto-immunes, de loin les plus fréquentes, constituent l'essentiel de cette revue ; une description des hémolyses immunoallergiques la complète en raison des implications pratiques, diagnostiques et thérapeutiques, propres à cette variété.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Hémolyse, Auto-immunité, Test de Coombs direct, Anticorps chauds, Anticorps froids, Accidents immunoallergiques
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