Prévalence des symptômes et du risque du syndrome d’apnées du sommeil au cours de la grossesse - 24/02/18
Riassunto |
Objectif |
Évaluer la fréquence des symptômes et du risque du syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) chez des femmes enceintes au 3e trimestre, période à laquelle le sommeil est le plus perturbé.
Méthodes |
Étude transversale menée pendant septembre 2017 au service de Pneumologie du CHU La Rabta et aux services de gynéco-obstétrique A et C du centre de maternité et de néonatologie de Tunis. Toutes les femmes enceintes au 3e trimestre qui ont consulté pendant la période d’étude ont été interrogées. Les femmes ayant un SAHOS connu ont été exclues. La somnolence diurne excessive (SDE) a été évaluée par l’échelle d’Epworth et le risque du SAHOS par le questionnaire STOP-Bang.
Résultats |
Cinquante femmes âgées en moyenne de 32,3±5,2 ans ont été incluses. L’IMC moyen était de 29,4±6,2kg/m2. La prise moyenne de poids pendant la grossesse était de 6,7±5,2kg Le terme moyen était de 34,3±3,8 semaines d’aménorrhée. Parmi les femmes incluses, 38 % avaient un sommeil de qualité médiocre, 58 % avaient des difficultés d’endormissement. Les parturientes rapportaient une SDE (60 %), une fatigue dès le réveil (76 %) et un changement d’humeur (78 %). Ces signes n’existaient pas avant la grossesse dans 76 % des cas. Selon l’échelle de somnolence d’Epworth, 26 % des femmes avaient un déficit de sommeil et 4 % avaient une SDE. Selon le questionnaire STOP-Bang, 18 % des femmes avaient un risque élevé de SAHOS. Ces dernières étaient plus obèses (p<10−3) et avaient pris plus de poids pendant la grossesse (p<0,05).
Conclusion |
Les symptômes et le risque de SAHOS sont fréquents au cours de la grossesse particulièrement chez les femmes obèses et celles ayant pris plus de poids. Un dépistage du SHAOS dans cette population est donc nécessaire.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 15 - N° 1
P. 28 - Marzo 2018 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?