Efficacité d’un cathéter intra-articulaire avec diffusion en continue de naropéïne pour l’analgésie postopératoire des prothèses anatomiques d’épaule. Étude prospective, comparative et randomisée à propos de trente patients - 23/11/17
Efficiency of an intraarticular catheter with continuous infusion of Naropéïne for the postoperative analgesia after total shoulder arthroplasty. A prospective, comparative, randomized, controlled and monocentric study about thirty patients
Riassunto |
Introduction |
L’arthroplastie totale d’épaule anatomique est le traitement de référence de l’omarthrose centrée résistante au traitement médical. La gestion de l’analgésie postopératoire après ce geste est un axe de réflexion actuel pour permettre une meilleure récupération du patient. Les techniques de diffusion continue intra-articulaire d’anesthésiques locaux pour l’analgésie postopératoire des prothèses totales de genoux sont largement décrites et semblent être efficaces. Le but de notre étude était d’évaluer l’efficacité de ces techniques pour la chirurgie prothétique de l’épaule.
Matériel et méthodes |
Nous avons réalisé une étude prospective, comparative, monocentrique, randomisée afin d’analyser l’efficacité de la diffusion continue intra-articulaire de naropéïne pour l’analgésie postopératoire d’une arthroplastie anatomique de l’épaule. 30 patients, pour 31 arthroplasties, ont été inclus et randomisés en deux groupes. Un groupe bénéficiait d’une infiltration simple des parties molles avec un drainage classique pendant 24heures (groupe contrôle). Un deuxième groupe associait à cette même infiltration un cathéter intra-articulaire avec diffusion continue de naropéïne pendant 48heures postopératoires sans drainage (groupe KT). Les critères d’exclusion étaient les facteurs de risques d’infection et d’hémorragie (IMC>35, anticoagulation curative, contre-indication à l’acide tranexamique, rhumatismes inflammatoires et antécédents de chirurgie de l’épaule à ciel ouvert). Les critères de jugement principaux étaient l’évaluation de la douleur sur une échelle numérique la première heure postopératoire en l’absence de thérapeutiques antalgiques, le recours à la réalisation d’un bloc interscalènique postopératoire et la récupération fonctionnelle à deux mois évaluée par le score de Constant.
Résultats |
L’évaluation de la douleur à une heure postopératoire était en moyenne de 2,1±3,1 (0–8) dans le groupe KT et de 5,3±3,6 (0–9) dans le groupe contrôle (p=0,02). Le recours à un bloc interscalènique a été nécessaire pour 11 arthroplasties dans le groupe contrôle (73 %) et pour 2 arthroplasties dans le groupe KT (12%) (p=0,003). L’évaluation clinique à 2 mois n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre les deux groupes.
Conclusion |
Cette étude montre l’efficacité de cette technique d’analgésie, qui permet d’éviter le plus souvent le recours à un bloc interscalènique, qui n’est pas sans risque. Une étude à plus grande échelle serait nécessaire pour s’assurer de l’absence de complications supplémentaires engendrées par ce cathéter.
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Vol 103 - N° 7S
P. S45 - Novembre 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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