Conduite à tenir devant un patient anxieux - 14/11/17
Riassunto |
Si un stress face à une situation anxiogène est considéré comme une réaction physiologique, un stress aigu avec une peur inconsidérée peut déclencher une crise de panique et provoquer des troubles cardiovasculaires en raison d'une décharge de catécholamines endogènes. De plus, l'anxiété, quelle qu'en soit la cause, des soins ou une chirurgie dentaire par exemple, augmente l'intensité et la durée des douleurs postopératoires, difficilement maîtrisées par l'administration d'analgésiques. Si la plupart des patients arrivent à contrôler leur stress, certains nécessitent une prise en charge pharmacologique fondée, essentiellement, sur une prémédication anxiolytique à base de benzodiazépines (BZD). Parmi ces substances, l'oxazépam (1 comprimé de 10 mg la veille et/ou 2 h avant l'intervention), du fait de sa bonne tolérance, son meilleur rapport bénéfice/risque et sa demi-vie courte (8 h) est mieux adapté à une prémédication anxiolytique en odontologie que, par exemple, le diazépam à demi-vie longue (32-47 h). Il présente, comme toutes les BZD, des avantages : maîtrise de l'anxiété, réduction des douleurs postopératoires, prévention de convulsions chez les sujets épileptiques en cas d'utilisation de fortes doses d'anesthésiques locaux, meilleure prise en charge des coronariens par la diminution du risque de crise d'angor et d'infarctus du myocarde. Ce produit, comme toutes les BZD, peut, à fortes doses et/ou chez les sujets prédisposés, engendrer dépression respiratoire, dépendance, myasthénie, somnolence, effets paradoxaux (agressivité, irritation), qui restent, cependant, exceptionnels. Le rapport bénéfice/risque est positif en tenant compte des effets indésirables, des contre-indications des BZD et du terrain des patients.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Stress, Benzodiazépines, Douleurs postopératoires, Dépendance, Détresse respiratoire, Somnolence, Crise de panique, Troubles cardiovasculaires, Catécholamines
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Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Médecine buccale 2017;12(1):1-3 [28-005-K-20]. |
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