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Analyse vidéo et traumatismes en compétition de judo de haut niveau : étude pilote - 31/08/17

Doi : 10.1016/j.jts.2017.06.002 
R. Rousseau a, , b, c , A. Frey a, c, L. Chiquet a, d, D. Rousseau a, b, c, J.-M. Sene a, e, F. Deviere a, f, B. Vesselle a, g
a Groupe recherche de la commission médicale de la fédération française de judo et disciplines associées (FFJDA), 21-25, avenue de la Porte-de-Châtillon, 75014 Paris, France 
b Institut appareil locomoteur Nollet, 23, rue Brochant, 75017 Paris, France 
c Pôle médical de l’INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris, France 
d Commission médicale nationale FFJDA, responsable de la surveillance médicale réglementaire, 21-25, avenue de la Porte-de-Châtillon, 75014 Paris, France 
e Cabinet Santé Plus Sport, 13, boulevard Saint-Marcel, 75013 Paris, France 
f Village Santé Angers Loire, Maison médicales des spécialistes, cabinet de neurologie, 6, rue de la Bellinière, 49800 Trelaze, France 
g Service de médecine physique et réadaptation, CHU Reims, hôpital Robert-Debré, rue du Général-Koenig, 51100 Reims, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le judo est un sport de combat présentant des risques inhérents de blessures. Bien que ce sport soit pratiqué à l’échelle mondiale, peu d’études permettent de recenser précisément les blessures en compétition de haut niveau. Le but de cette étude était de recenser et d’analyser par vidéo les traumatismes survenus lors des compétitions élite nationales sur 2 saisons. Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle. Un bilan diagnostique précis était réalisé et chacune des blessures étaient analysées par un groupe de travail regroupant médecins traumatologues, chirurgiens orthopédistes, responsables techniques nationaux et techniciens vidéo. Les données démographiques usuelles étaient recueillies ainsi que la catégorie de poids, le stade de la compétition, la nécessité ou non d’évacuation ainsi que le diagnostic lésionnel précis par examen systématique de l’athlète à 6 semaines. La durée d’arrêt d’activité était évaluée. L’analyse vidéo déterminait le temps de combat écoulé, la position du judoka en attaque ou en défense, le type de technique réalisé, le mécanisme lésionnel et, s’il existait, une faute technique ou une mauvaise appréciation d’arbitrage ayant conduit à la blessure. Trois mille trente quatre combats ont été analysés impliquant 2458 combattants (1189 femmes et 1269 hommes) ; 66 traumatismes ont été identifiés (2,2 % des combats). Il n’existait pas de différence statistiquement significative en termes d’âge, de sexe, de catégories de poids, de nombre de combats et du temps écoulé avant la survenue d’un traumatisme. Une évacuation a été nécessaire dans 10,6 % des cas. Les principaux traumatismes retrouvés ont été les ruptures du ligament croisé antérieur (19,7 %), les contusions articulaires (13,6 %) et les disjonctions acromioclaviculaires (10,6 %). L’arrêt d’activité a été de plus de 6 semaines dans 40,9 % des cas. Dans 83,3 % des cas, la blessure est survenue sur un combattant en défense. Une erreur technique était à l’origine du traumatisme dans 18,2 % des cas et s’est toujours produite en 2e partie de combat. La rupture du ligament croisé antérieur a toujours eu lieu chez un combattant en situation de défense. Dans 85 % des cas, il n’existait pas de fautes techniques. Le mécanisme lésionnel le plus fréquent était en valgus-flexion-rotation latérale (77 %) sur des techniques de projection sur l’arrière, pied bloqué au sol. L’arrêt d’activité a toujours dépassé les 6 semaines. La disjonction acromioclaviculaire est, elle aussi, survenue majoritairement chez un combattant en défense. Le mécanisme lésionnel était une chute sur le moignon de l’épaule ou sur le coude lors d’une projection vers l’avant. Dans tous les cas, il existait une erreur technique lors de la chute. L’arrêt d’activité a été de 3 et 6 semaines dans 57 % des cas et de plus de 6 semaines dans 43 % des cas. L’analyse de la vidéo a permis d’obtenir des données précises sur le mécanisme et les situations à risque de traumatisme. La rupture du ligament croisé antérieur semble être la pathologie la plus problématique en termes de fréquence, de durée d’arrêt d’activité et de gravité. Ces résultats préliminaires nécessitent d’être développés à plus grande échelle en ciblant les pathologies recensées pour proposer des mesures de prévention efficaces permettant de diminuer les situations à risque.

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Abstract

Judo is a combat sport with an inherent risk of injury. It is a worldwide sport but few studies have focused precisely on the risk of injury in high-level competitions. The purpose of this study was to identify and analyze judo injuries that occurred during two seasons of national competitions by reviewing the video recordings. This was a prospective observational study. A precise diagnosis was established and each injury was analyzed by a working group that included trauma physicians, orthopedic surgeons, national technical advisors, and video technicians. Demographic data, weight division, competition level, and the requirement or not for emergency evacuation were recorded as was the physical examination and complementary tests performed at six weeks. The duration of the interruption of sports activity was evaluated. An analysis of the video recording determining the duration of combat before injury, the judoka's position (attack or defense), the technique being used, the mechanism of the injury, and if present, any technical error or referee error that led to the injury. The video analysis involved 3034 combats involving 2458 opponents (1189 women and 1269 men). Sixty-six injuries were identified (2.2% of combats). There was no significant difference regarding age, gender, weight division, number of combats, or time of combat before injury. Evacuation was required in 10.6% of cases. The main injuries were anterior cruciate ligament tear (19.7%), joint contusion (13.6%), acromio-clavicular disjunction (10.6%). Sports activities had to be interrupted for six weeks in 40.9% of cases. In 83.3%, the injured judoka was in a defensive position. A technical error was the cause of injury in 18.2% of cases and was always made during the second part of the combat. All of the anterior cruciate ligament tears occurred in an opponent in a defensive situation. In 85% of cases, there was no technical error. The most common mechanism of injury was a lateral valgus-flexion-rotation movement (77%) during a throw to the back, with the foot blocked on the ground. Sports interruption was always greater than six weeks. Most of the acromio-clavicular disjunctions occurred in an opponent in a defensive situation. The mechanism of injury involved a fall on the shoulder or on the elbow during a throw forward. A technical error during the fall was noted in all cases. The sports interruption varied from three to six weeks in 57% of cases and was more than six weeks in 43%. The video analysis revealed precise data on the mechanism of injury and situations with a risk of injury. Anterior cruciate ligament tears appear to be the most problematic injuries in terms of frequency, duration of sports interruption, and severity. These preliminary findings should be examined in a large-scale study targeting the observed injuries in order to propose effective preventive measures that could reduce the risk of injury.

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Mots clés : Judo, Traumatismes, Vidéo, Épidémiologie

Keywords : Judo, Sports injury, Trauma, Video, Epidemiology


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