Envenimation par une méduse d’eau douce (Craspedacusta sowerbii) en France métropolitaine - 23/08/17
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Résumé |
En France, les envenimations marines sont fréquentes. Les méduses, formes libres des cnidaires, sont peu connues en eau douce. Craspedacusta sowerbii est la seule espèce connue de méduse d’eau douce en Europe et de répartition cosmopolite. Nous rapportons ici le premier cas d’une envenimation cutanée par Craspedacusta sowerbii dans un lac du Sud-Ouest de la France, d’évolution favorable. L’élévation de la température des eaux, l’enrichissement nutritif des milieux, entre autres, sont favorables à l’apparition de la forme méduse de Craspedacusta sowerbii. Cela laisse présager une augmentation des cas d’envenimation à travers le monde. Plusieurs paramètres influent sur la gravité de l’envenimation : le cnidocyste, la composition du venin, la surface cutanée atteinte, l’état initial du patient, le temps de contact, le nombre de cnidocyste déchargés. Ces facteurs entraînent une grande diversité de tableaux cliniques. Aucune étude n’a été retrouvée sur la composition du venin de Craspedacusta sowerbii. Afin de pouvoir proposer des thérapeutiques efficaces, des études complémentaires sont nécessaires.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
Marine envenomations are well known. Freshwater jellyfish, the basic form of swimming medusae, are not as popular as seawater ones. Craspedacusta sowerbii is the only freshwater species in Europe and the only species with a worldwide distribution. We describe the first case report of cutaneous envenomation by the freshwater jellyfish Craspedacusta sowerbii in a French lake, with a favorable evolution. Among other things, water temperature increasing as well as nutrient enrichment of aquatic environment, are favorable for development of the medusae form of Craspedacusta sowerbii. It is suspected that envenomation cases may increase to the future. Several parameters may affect envenomation severity: the cnidocyst, the venom components, affected victim body surface area, initial patient state, contact time, discharged cnidocysts number. These factors can lead to a wide variety of symptoms. No study has been reported about the Craspedacusta sowerbii venom components. Additional studies are warranted to propose effective therapeutics.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Craspedacusta sowerbii, Envenimation, Eau douce, Méduse, Venin, Lésions cutanées
Keywords : Craspedacusta sowerbii, Envenomation, Fresh water, Jellyfish, Venom, Skin lesions
Mappa
Vol 29 - N° 3
P. 325-330 - Settembre 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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