Huiles essentielles et cosmétiques « bio » - 14/07/17
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Les huiles essentielles (HE) sont souvent présentes dans les cosmétiques et le label « bio » qui peut les accompagner est de plus en plus recherché par le consommateur. Cet article donne quelques précisions au sujet de ce qualificatif. Les HE répondent à des définitions précises, ainsi que leurs modes de préparation : entraînement par la vapeur d'eau (cas général), expression des péricarpes frais des agrumes, extraction à l'aide de solvants ou de gaz supercritiques. Ce sont des mélanges complexes rassemblant des groupes moléculaires particuliers, dérivant principalement de mono- et sesquiterpènes, et de dérivés du phénylpropane. Les « chémotypes » ou « chimiotypes » définissent des profils chimiques précis pour une même espèce végétale. L'origine géographique des matières premières, les conditions climatiques, de culture, de récolte et de stockage sont des facteurs de variabilité importants. Les exigences physicochimiques et analytiques de plus en plus sévères sont décrites (aspects qualitatifs, quantitatifs, problème des mélanges et question du quenching). Les organismes de contrôle, la réglementation actuelle, les réglementations professionnelles, les substances restreintes ou interdites sont examinés. Le problème d'une éventuelle toxicité se pose car ces HE sont constituées de molécules lipophiles de faible poids moléculaire qui peuvent s'avérer très actives au niveau cutané (allergies, irritations, etc.) et même au niveau systémique en traversant les barrières cutanée et hématoencéphalique pour atteindre les systèmes nerveux. Les mésusages peuvent surtout en être la cause. Pour être qualifiées de « bio », les HE doivent être issues de plantes cultivées en « bio » (règlement européen relatif à l'agriculture biologique) et suivre soit les exigences de la norme ISO 16128, soit le cahier des charges d'un des référentiels privés, nationaux ou européens. Ces référentiels apportent certaines garanties aux consommateurs afin que soient restreintes au minimum la présence de résidus toxiques et des contaminants (pesticides, insecticides, etc.) et une transparence concernant les modes de transformation et de formulation plus respectueux de l'environnement. Cette dénomination « bio » est néanmoins très appréciée du public, apportant à ce dernier plus de quiétude lors de la consommation et permettant aussi de limiter la présence de constituants plus ou moins indésirables.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Huiles essentielles, Cosmétiques, Biologique, Terpènes, Toxicité, Mésusage, Législation
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