Apports de l'informatique au diagnostic et au traitement. Le principe de l'hypothèse privilégiée - 08/03/08
Apports de l'informatique au diagnostic et au traitement. Le principe de l'hypothèse privilégiée |
But : Chacun ne voit que celles des autres car l'erreur de diagnostic est difficile à déceler tant le raisonnement médical est complexe et dispose de peu de contrôles.
Matériel : Dans le diagnostic traditionnel dans la phase séméiologique un signe peut n'avoir pas été vu : erreur par omission, ou mal interprété : erreur par confusion. L'évocation des hypothèses à partir de l'observation est fragile qui utilise les données dans le sens « tels signes évoquent telle maladie » soit l'inverse de celui de l'exposition « dans telle maladie existent tels signes souvent ou quelquefois ». En outre, une mémoire exhaustive et précise est indispensable pour éviter les erreurs par omission : une hypothèse a été oubliée ou confusion : une maladie a été mal mémorisée.
Méthode : Pour élevé qu'il soit, le nombre des données décrivant les divers tableaux des glaucomes est fini donc exploitable par des procédés informatiques bien connus. Les quelques 1 000 tableaux Ma, Mb,…sont décrits par 85 signes sa, sb,…Ces signes sont classiques, objectifs, séméiologiquement précis et indépendants. Ils sont logiquement équivalents car la valeur d'un signe, majeur ou mineur, n'apparaît qu'après que le diagnostic soit posé. La pathologie se présente comme un ensemble d'énonciations : Ma = sa, sb, sc.
Résultats : Ecrit en Visual basic, le programme tourne sur un PC modeste. La sélection des prédicats incluant les signes de l'observation propose des diagnostics possibles ; le calcul détermine l'hypothèse privilégiée et sa fiabilité. Les étiologies, les diagnostics différentiels à un, deux ou trois signes près sont présentés, ainsi que les traitements et leurs contre-indications. Ces informations sont exhaustives, précises, pertinentes, actualisées.
Usefulness of computers in diagnosis and therapy: the example of glaucoma |
Aim: Everyone sees only the errors of others, for diagnosis error proves difficult to detect inasmuch as medical reasoning is complex and subject to little supervision.
Material: In the semiologic phase of everyday diagnosis, any sign can be overlooked: error by omission, or be poorly analyzed: error by confusion. Putting forward hypotheses based on observation is hazardous whenever data is used following the tenet that “these signs call up this disease,” which is the opposite of “in this disease, these signs often or sometimes occur.” Moreover, a comprehensive and detailed memorization is essential in order to avoid errors of omission: a hypothesis has been forgotten; or of confusion: a disease has been poorly memorized.
Method : However vast it may be, the volume of data describing the miscellaneous pictures of glaucoma is finite and therefore usable on well-known computer devices. The nearly 1,000 pictures, Ma, Mb, etc., are described by 85 signs, sa, sb, etc. These signs are standard, objective, semiologically accurate, and independent. They are logically equivalent because the value of a given sign, of greater or lesser importance, only appears after the diagnosis has been ascertained. The pathological condition is exhibited as a set of enunciations: Ma = sa, sb, sc, etc.
Results: Written in Visual Basic, the program described herein runs on a basic PC workstation. The selection of predicates incorporating the signs of clinical observation suggests the likely diagnoses; probability calculus determines the favored hypothesis and its reliability. The etiological and differential diagnoses relying on one, two or three signs are outlined, as are therapies and contraindications. This information is comprehensive, detailed, pertinent, and updated.
Mots clés :
Diagnostic
,
traitement
,
glaucomes
,
informatique
Keywords: Diagnosis , therapy , glaucoma , computers
Mappa
© 2003 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 26 - N° 4
P. 409-416 - Aprile 2003 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.