Recherche des facteurs associés au résultat de l’antigénurie pneumocoque dans les infections respiratoires basses à pneumocoque - 22/05/17
Riassunto |
Introduction |
L’enquête microbiologique des infections respiratoires est une étape importante dans la prise en charge des patients, mais reste décevante. L’antigénurie pneumocoque (Ag), test accessible et rapide, fait partie de l’arsenal diagnostique. Cependant son utilisation est peu évaluée en pratique clinique et repose essentiellement sur des recommandations. L’objectif de cette étude est de rechercher des facteurs associés au résultat de cette Ag dans l’enquête microbiologique des infections respiratoires basses à pneumocoque pour orienter une prescription raisonnée.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective monocentrique ayant colligé les cas consécutifs d’infections respiratoires basses documentées à pneumocoque survenues entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2013. Les facteurs épidémiologiques, anamnestiques, cliniques, biologiques, radiologiques ont été collectés.
Résultats |
Au total, 223 dossiers ont été inclus (58 % d’hommes). La sensibilité de l’Ag était de 76 %. Le résultat positif de l’Ag était statistiquement associé aux patients âgés (âge moyen 65 ans, p=0,01), au groupe de patients immunodéprimés : hémopathies (25 % groupe Ag+ vs 4 % groupe Ag−, p=0,001), immunosuppresseurs (10 % groupe Ag+ vs 0 % groupe Ag−, p=0,02). Cliniquement, la fièvre (64 % groupe Ag+ vs 42 % groupe Ag−, p=0,01), la toux (46 % groupe Ag+ vs 19 % groupe Ag−, p<0,01) étaient statistiquement associés à un résultat positif de l’Ag. Un score PSI (III, IV et V) était associé au groupe Ag+ (79 % vs 56 % groupe Ag−, p=0,001), significativité non retrouvée pour le score CURB65. Quarante et un patients bénéficiaient d’une antibiothérapie préalable au test, pour 30 d’entre eux (73 %) l’Ag était la seule documentation microbiologique.
Conclusion |
La sensibilité retrouvée est comparable à celle de la littérature. Dans notre étude, l’Ag positive était significativement associée à l’âge, la fièvre, l’immunodépression, la PFLA radiologique et un score PSI (III, IV, V) élevé, même si antibiothérapie préalable. Cette étude rétrospective ne serait être qu’une première étape pour envisager un algorithme de prescription raisonnée de ce test onéreux prescrit à grande échelle.
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Vol 38 - N° S1
P. A57 - Giugno 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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