Évaluation du risque de récidive de la maladie thromboembolique veineuse par les dosages de D-dimères et du fragment F1 + 2 de la prothrombine : analyse d’une cohorte de 125 patients - 22/05/17
Riassunto |
Introduction |
La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est une pathologie fréquemment récidivante pour laquelle la durée du traitement anticoagulant reste problématique. Le dosage des D-Dimères est un outil d’évaluation du risque de récidive mais sujet à de nombreux faux positifs. La mesure des fragments F1+2 de la prothrombine semble être plus spécifique de l’activation de la coagulation. L’objectif du travail était de comparer les dosages des D-dimères seuls et associé aux fragments F1+2 de la prothrombine afin d’évaluer le risque de récidive de MTEV.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée à l’institut de biologie clinique du CHU de Rouen. Les patients ont eu un dosage des D-dimères et des fragments F1+2 à l’arrêt du traitement.
Résultats |
Un total de 125 patients (suivi moyen 28 mois) a été inclus dans l’étude. L’âge moyen est de 52 ans+15 (69,6 % d’hommes). Une MTEV non provoquée était présente dans 44,8 % des cas. Les principaux résultats sont un faible taux de récidive (4,8 % soit 1,9 pour 100 patients-année), un taux de D-dimères élevés et de fragments F1+2 de la prothrombine élevés chez respectivement 58 % et 32 % des cas. La VPN des D-dimères était de 100 % par contre sa spécificité seulement de 43,2 %. À l’inverse, les fragments F1+2 de la prothrombine avaient une spécificité de 94,8 % et une VPP de 57 %. L’utilisation des seuls D-dimères comme facteur de reprise d’une anticoagulation entraînerait le retraitement de 13 patients pour éviter 1 récidive. Par contre, en présence d’un dosage des F1+2 normal, une récidive apparaissait dans seulement 2,3 % des cas.
Conclusion |
Cette étude compare pour la première fois les dosages des D-dimères aux fragments F1+2 de la prothrombine. Ce travail insiste sur l’importance d’interpréter les résultats des D-dimères comme un paramètre d’exclusion de la récidive et qu’en présence d’un dosage anormal, le recours aux F1+2 de la prothrombine pourrait limiter un excès de retraitement.
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Vol 38 - N° S1
P. A54-A55 - Giugno 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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