Évaluation de la recherche d’anticorps antiphospholipides au CHRU de Tours : étude rétrospective sur un an - 22/05/17
Riassunto |
Introduction |
La recherche d’anticorps antiphospholipides (aPL) est indiquée en cas de manifestations thromboemboliques ou obstétricales. De nombreuses recherches sont pourtant demandées en dehors de ce contexte. L’objectif de cette étude était d’étudier la pertinence et la rentabilité diagnostique et thérapeutique des recherches d’aPL effectuées au CHRU de Tours.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle, menée au CHRU de Tours. Chaque recherche d’aPL (incluant dosage d’anticorps anticardiolipines et/ou anti-ß2GPI), réalisée au laboratoire d’immunologie pendant l’année 2014, était incluse. Pour chaque recherche étaient étudiés : l’indication, le résultat, l’existence d’une recherche associée du lupus anticoagulant, la confirmation à 12 semaines en cas de découverte d’aPL, les conséquences diagnostiques et thérapeutiques.
Résultats |
Au total, 1513 recherches d’aPL ont été incluses. De plus, 35,3 % des recherches étaient réalisées en raison d’un événement thromboembolique ou obstétrical. Une recherche de LA était associée dans 56,1 % des cas. Deux cent vingt-quatre recherches (14,8 %) étaient positives pour au moins un aPL. Lorsqu’il s’agissait d’une découverte d’aPL (123 recherches), un contrôle à distance était présent dans le dossier du patient dans 48,8 % des cas. 38 recherches (2,5 %) avaient entraîné un diagnostic de biologie antiphospholipides asymptomatique et 30 (2 %) un diagnostic de syndrome des antiphospholipides (SAPL). Au total, 3 % des recherches d’aPL avaient entraîné la prescription d’un traitement : dans 100 % des cas pour les diagnostics de SAPL et dans 29,4 % des cas pour les diagnostics de biologie antiphospholipides asymptomatique.
Conclusion |
La rentabilité diagnostique et thérapeutique de la recherche d’aPL est faible. Le SAPL est probablement sous-diagnostiqué du fait de recherches incomplètes et de l’absence de contrôle à 12 semaines. En l’absence de manifestation clinique de SAPL, la découverte d’aPL persistants n’entraîne pas, dans la majorité des cas, la prescription d’un traitement. Il paraît donc important, d’un point de vue médical et économique d’informer les praticiens sur cette pathologie et les modalités de recherche des aPL.
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Vol 38 - N° S1
P. A182-A183 - Giugno 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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