Sécurité d’emploi, efficacité et tolérance à long terme de la perfusion sous-cutanée d’immunoglobulines G facilitée par la hyaluronidase humaine recombinante chez des enfants et des adultes atteints de déficit immunitaire primitif (DIP) - 22/05/17

Riassunto |
Introduction |
L’administration sous-cutanée d’immunoglobulines G (IgG) facilitée par la hyaluronidase humaine recombinante (rHuPH20) (fIgSC) permet de répondre à certaines limites associées à l’administration intraveineuse ou sous-cutanée conventionnelle d’IgG. Nous rapportons l’efficacité, la sécurité d’emploi et la tolérance de patients traités pendant une période maximale de 3,5 années par fIgSC dans une étude pivot de phase III et son extension.
Patients et méthodes |
Quatre-vingt-trois patients âgés de 4 à 78ans atteints de DIP ont reçu des IgIV pendant 3mois, puis des fIgSC (75 U rHuPH20/g IgG administrées par voie sous-cutanée (SC) suivies par l’administration d’IgG 10 % à travers la même aiguille) toutes les 3 à 4 semaines pendant ∼18 mois. Dans la phase d’extension, 63 patients ont continué de recevoir des fIgSC jusqu’à 21 mois supplémentaires.
Résultats |
L’exposition maximale aux fIgSC était de 3,5ans (188 patients-années) ; 57,8 % (48/83) des patients ont été exposés>1000jours. Les réactions indésirables (définies comme des événements indésirables [EIs] avec une relation causale et/ou temporelle associée, survenant dans les 72heures) pour chaque perfusion étaient respectivement 0,168 vs 0,011 (locaux) et 0,178 vs 0,422 (systémiques) avec les fIgSC et les IgIV. Il n’y a eu aucun EI grave rapporté pour les fIgSC. Le taux des infections toutes causes confondues par patient-année était 2,99 (95 % IC 2,6–3,42) avec les fIgSC. Au total, 68,1 % (2016/2959) des administrations de fIgSC ont été faites en utilisant un site de perfusion unique ; 85,5 % des patients ont reçu des volumes de perfusion≥200mL au niveau d’un site unique (67,9 % des perfusions ; 2008/2959). Quinze pour cent des patients ont développé des anticorps liants anti-rHuPH20 à un titre≥1 :160 détectés au moins une fois, sans signe de réactions indésirables associées ; ces titres d’anticorps sont revenus à des taux observés dans la population générale chez tous les patients qui ont poursuivi le traitement par fIgSC. Aucun patient n’a développé d’anticorps neutralisants anti-rHuPH20.
Conclusion |
Chez des enfants et des adultes traités par fIgSC pendant une période maximale de ∼3,5 ans, les taux d’infections sont restés faibles, les perfusions ont été bien tolérées et, en dépit de volumes et de fréquences de perfusion comparables aux IgIV, l’incidence de EIs systémiques a été plus faible pour les fIgSC que les IgIV.
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Vol 38 - N° S1
P. A172 - Giugno 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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