Insulinorésistance de type B en milieu tropical chez une patiente : les infections, une problématique surajoutée - 22/05/17
Riassunto |
Introduction |
L’insulinorésistance de type B est une forme particulière de diabète caractérisée par une forme extrême d’insulinorésistance et par la présence d’anticorps anti-récepteurs de l’insuline. Il s’agit d’une affection peu décrite et qui s’associe à d’autres maladies auto-immunes avec la maladie lupique en tête de fil. Il s’agit d’affection exposant à de multiples complications infectieuses en particulier pouvant être mortelles. Nous rapportons l’observation dune patiente suivie pour une insulinorésistance de type B avec de multiples complications infectieuses.
Observation |
Il s’agit d’une patiente née en 1984, une geste, un pare avec accouchement d’un mort né, suivie pour un diabète étiqueté type 1 avec anticorps anti-GAD et anti-IA2 négatifs sous insulinothérapie. Sa soeur était suivie pour une polyarthrite rhumatoïde. Le diagnostic d’une insulinorésistance de type B a été posé devant la nécessité d’utiliser de fortes doses d’insuline allant jusqu’à 500 UI/jour, la positivité des anticorps anti-récepteurs de l’insuline. Le diagnostic d’insulinorésistance de type B survenait sur terrain de néphropathie lupique, associé à un syndrome des anticorps anti-phospholipides. Les anticorps anti-CCP2 étaient par ailleurs positifs chez la patiente. Sur le plan thérapeutique, elle a bénéficié d’un traitement à base de cyclophosphamide à raison de 4 bolus en raison de son insulinorésistance et de sa néphropathie lupique, d’une insulinothérapie à très fortes doses. Par ailleurs, elle était sous corticothérapie associée au traitement adjuvant et sous antiagrégants plaquettaires. L’évolution a été marquée par la survenue de multiples complications infectieuses dont une infection urinaire à E. coli, une pneumopathie tuberculeuse à Mycobacterium tuberculosis sur laquelle s’est greffée une pneumopathie dyspnéisante sans germes identifiés ayant bien évolué sous association amoxicilline acide–clavulanique. L’évolution était défavorable après un an de suivi dans un contexte d’altération profonde de l’état général et d’un état septique.
Discussion |
L’insulinorésistance de type B reste très peu décrite dans la littérature, elle nécessite le plus souvent de très fortes doses d’insuline. Elle se caractérise par son association à d’autres maladies auto-immunes (néphropathie lupique, syndrome des anticorps antiphospholipides) et la nécessité d’utiliser un traitement immunosuppresseur majeur. Cette association reste un facteur majeur pouvant exposer les patients aux nombreuses complications en particulier infectieuses pouvant être mortelles.
Conclusion |
L’insulinorésistance de type B est une pathologie rare et peu décrite. Son caractère auto-immun, son association à d’autres maladies auto-immunes, son traitement immunosuprésseur majeur exposent à de multiples complications surtout infectieuses.
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Vol 38 - N° S1
P. A147 - Giugno 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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