La BPCO est une maladie respiratoire chronique touchant 7,5 % des habitants en France pour une population de plus de 40 ans [1HAS BPCO–guide du parcours de soin  :  (2014). 

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. L’activité physique se fait plus rare, du fait d’une dyspnée variable, mais étant le principal symptôme [2Parshall M.B., Schwartzstein R.M., Adams L., Banzett R.B., Manning H.L., Bourbeau J., e al. An official American Thoracic Society statement: update on the mechanisms, assessment, and management of dyspnea Am J Respir Crit Care Med 2012 ;

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. De plus, les patients BPCO ont une prévalence importante de troubles anxieux, entre 10 et 55 % [3Willgoss T.G., Yohannes A.M. Anxiety disorders in patients with COPD: a systematic review Respir care 2013 ;  58 (5) : 858-866

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. L’anxiété se traduit par des émotions de peur et/ou inquiétudes et/ou signes physiques de stress excessifs par rapport aux dangers éventuels [4HAS Affections psychiatriques de longue durée  :  (2007). 

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. Elle réduit l’activité physique [3Willgoss T.G., Yohannes A.M. Anxiety disorders in patients with COPD: a systematic review Respir care 2013 ;  58 (5) : 858-866

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. Toutefois, la réhabilitation respiratoire diminue cet état anxieux [5Paz-Díaz H., De Oca M.M., López J.M., Celli B.R. Pulmonary rehabilitation improves depression, anxiety, dyspnea and health status in patients with COPD Am J Phys Med Rehabil 2007 ;  86 (1) : 30-36

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. L’anxiété provoque une augmentation de la fréquence cardiaque de repos, de la tension artérielle [6Chalmers J.A., Quintana D.S., Abbott M.J., Kemp A.H. Anxiety disorders are associated with reduced heart rate variability: a meta-analysis Front Psychiatry 2014 ;  5 : 80

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti] et de la dyspnée. Il en résulte une diminution de la qualité de vie [2Parshall M.B., Schwartzstein R.M., Adams L., Banzett R.B., Manning H.L., Bourbeau J., e al. An official American Thoracic Society statement: update on the mechanisms, assessment, and management of dyspnea Am J Respir Crit Care Med 2012 ;

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. Le massage est défini comme étant la manipulation des tissus mous [7Moyer C.A., Rounds J., Hannum J.W. A meta-analysis of massage therapy Res Psychol Bull 2004 ;  130 (1) : 3 [cross-ref]

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. Il présente des effets anxiolytiques pour une durée d’au moins 20min [8Cutshall S.M., Wentworth L.J., Engen D., Sundt T.M., Kelly R.F., Bauer B.A. Effect of massage therapy on pain, anxiety and tension in cardiac surgical patients: a pilot study Complement Therap Clin Pract 2010 ;  16 (2) : 92-95 [cross-ref]

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti]. Cette pratique n’est pas mentionnée dans le rapport de l’ATS ni de la HAS.

Matériel : VQ11 et HADS, oxymètre, EVA pour la dyspnée. Critères d’inclusion : BPCO de plus de 40 ans, score>11 à l’anxiété sur l’HADS. Critères de non-inclusion : contre-indication médicale au massage, score<11, troubles psychiatriques antérieurs au diagnostic de la BPCO. Critères d’exclusion : détresse respiratoire pendant le massage, rétractation du patient. Méthode : remplissage des questionnaires, relevé de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire, de la dyspnée et de la saturation avant et après un massage de 20min. Le massage est effectué par un seul et même examinateur. Le patient choisit l’installation la plus confortable pour lui.

Sur les 4 patients de la pré-étude, il y a une diminution moyenne de 5 points sur l’anxiété de la HADS (±point). Diminution moyenne de 5 points sur le VQ11 (±3 points). Diminution moyenne de 3 points sur l’EVA pour la dyspnée. Diminution moyenne de 9 points pour la fréquence respiratoire. Diminution moyenne de la fréquence cardiaque de 10 points. Augmentation moyenne de la saturation artérielle en dioxyègne de 5 points (Fig. 1).

Le massage semble favoriser la diminution de l’anxiété, de la fréquence respiratoire, de la fréquence cardiaque et de la dyspnée. Il semble augmenter la qualité de vie à un temps instantané ainsi que la saturation artérielle en dioxygène. Une étude de type contrôlée randomisée sur le long terme est nécessaire pour évaluer de façon significative les atouts de la massothérapie.