Co-contractions spastiques du patient hémiparétique : quelle rééducation privilégier pour améliorer la marche ? - 18/04/17
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Riassunto |
Introduction |
Au cours de la rééducation des patients hémiparétiques, les rééducateurs sont fréquemment confrontés à des discordances entre les capacités motrices lors d’exercices analytiques et les capacités fonctionnelles observées lors de la marche. Une différence de recrutement musculaire dans les deux situations, pourrait expliquer cette discordance. Parmi les manifestations de la motricité pathologique observées chez les patients hémiparétiques, existe le phénomène de co-contraction spastique qui nous préoccupe dans ce travail (Gracies 2005 [1 ]). En effet, l’objectif principal de cette étude visait à comparer les phénomènes de co-contractions chez des sujets hémiparétiques entre une modalité d’exercice analytique et une modalité d’exercice fonctionnelle, la marche. Notre hypothèse était que le phénomène de co-contraction est exacerbé lors de la marche en comparaison avec un exercice analytique et limiterait par conséquent les capacités de marche des patients.
Matériel, population et méthode |
L’activité musculaire des fléchisseurs et extenseurs du genou était enregistrée par EMG de surface lors d’exercices analytiques et lors de la marche en phase oscillante chez un groupe de sujets hémiparétiques (SH) et chez un groupe contrôle de sujets sains (SS). Le calcul d’indices de co-contraction (ICC), en durée (Fig. 1) et en amplitude (Fig. 2), à partir des données EMG permettait la comparaison entre les 2 modalités d’exercice.
Résultats |
Douze SH et 11 SS ont été inclus. Les deux ICC différaient chez les SH entre les modalités analytique et marche (p<0,05).
Conclusion ou discussion |
Ces résultats montrent une différence significative entre les co-contractions observées analytiquement et lors de la marche chez les SH. Ces résultats valident l’hypothèse initiale, puisque dans la plupart des cas, les co-contractions sont augmentées à la marche. Si les conditions du recrutement musculaire diffèrent en condition analytique et lors de la marche, il paraît peu adapté de proposer des exercices analytiques dans un objectif d’améliorer les différents paramètres de la marche. Ce constat plaide par conséquent en faveur d’une rééducation majoritairement fonctionnelle, selon le principe d’entraînement orienté vers la tâche à améliorer : rééduquer la marche par la marche.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Co-contraction, Marche, Rééducation
Mappa
Vol 17 - N° 184
P. 44-45 - Aprile 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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