Comparaison du statut nutritionnel chez les patients adultes atteints de mucoviscidose transplantés et non transplantés pulmonaires intérêt de l’impédancemétrie ? - 18/04/17
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Riassunto |
Introduction |
La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques autosomique récessive dans la population caucasienne. Les manifestations cliniques se caractérisent majoritairement par une atteinte pulmonaire et digestive avec pour conséquence un déséquilibre de la balance énergétique. Une dénutrition peut s’installer, celle-ci est associée à une moins bonne fonction respiratoire et à une plus grande mortalité [1 ]. En pratique clinique, l’IMC est largement utilisé pour évaluer le statut nutritionnel du patient mais s’avère être peu précis [2 ]. De nombreuses études montrent une amélioration du statut nutritionnel après une greffe pulmonaire ou cardiaque mais quand est-il spécifiquement dans la mucoviscidose ? [3 , 4 , 5 ] Le but de ce travail est double : Premièrement : démontrer l’intérêt de recourir à l’impédancemetrie pour affiner l’évaluation du statut nutritionnel. Deuxièmement : montrer que les patients transplantés ont une meilleure composition corporelle.
Matériel, population et méthode |
Notre population se compose de 72 patients mucoviscidosiques, 30 patients greffés et 42 patients non greffés. Après avoir signé le consentement éclairé, l’IMC, la masse grasse, la masse maigre, la masse osseuse sont calculées avec l’impédancemétrie (TANITA : Inner Scan V BC 545N) [6 , 7 ]. D’autres variables ont été prises dans le dossier médical des patients telles que la présence d’un diabète ou une insuffisance pancréatique, le type de mutation et l’évolution de l’IMC sur 6 années.
Résultats |
Lors de notre évaluation transversale, l’IMC, les différents composants corporels ne différent pas entre les deux groupes (p>5 %) (Tableau 1). Les patients transplantés sont plus porteurs de diabète (p<0,1 %) et de la mutation DeltaF508 homozygote (p<5 %) (Tableau 2). Néanmoins, l’étude longitudinale du BMI sur 6 ans montre une amélioration de l’IMC dès le 6e mois après la transplantation (Fig. 1). L’impédancemétrie nous a permis de constater que 25 % de notre population ont des composants corporels qui faussent le statut nutritionnel [8 ].
Conclusion ou discussion |
La transplantation pulmonaire améliore temporairement le statut nutritionnel. La présence d’un diabète cortico-induit, des médicaments immunosuppresseurs et l’importance du rejet chronique du greffon pulmonaire expliqueraient le retour de l’IMC, avec les années post-transplantation vers les valeurs pré-greffe [9 ]. De plus, l’impédancemétrie permettrait de suivre l’évolution des composants corporels dans le temps et d’adapter une démarche thérapeutique précoce en fonction déficits relevés.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Mucoviscidose, État nutritionel, Transplantation pulmonaire, Impédancemétrie
Mappa
Vol 17 - N° 184
P. 100-101 - Aprile 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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