Modalités anesthésiques et analgésiques compatibles avec une reconstruction du ligament croisé antérieur en ambulatoire - 09/11/16
et la Société francophone d’arthroscopie
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Résumé |
Introduction |
La reconstruction du ligament croisé antérieur (RLCA) en ambulatoire est une procédure qui se développe en France, sous l’impulsion de mesures économiques. La douleur reste la première cause d’échec pouvant nécessiter une hospitalisation. L’objectif de cette étude était de définir les meilleures modalités anesthésiques et analgésiques pour ce type de prise en charge.
Matériel et méthode |
Une étude prospective multicentrique comparative a été menée entre janvier 2014 et avril 2015. Les critères d’inclusion étaient les RLCA chez des patients âgés de plus de 15ans en ambulatoire. Les modalités anesthésiques analysées étaient l’anesthésie générale, la rachi-anesthésie et le quadribloc. Les techniques analgésiques étudiées étaient les blocs nerveux en injection unique ou à diffusion lente par cathéter, les infiltrations d’anesthésiques locaux périarticulaires et intra-articulaires, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les corticoïdes intraveineux. Le critère de jugement principal était la douleur selon l’échelle de visualisation analogique (EVA). Les critères secondaires étaient les échecs d’ambulatoire, la consommation d’opioïde et les complications selon les différentes techniques anesthésiques et des modalités analgésiques.
Résultats |
Six cent quatre-vingt patients ont été inclus dans cette étude, ce qui correspondait à 63 % des RLCA. Il s’agissait de 69 % d’hommes et 31 % de femmes, avec un âge moyen de 30ans. Vingt-trois patients (3,4 %) n’ont pas pu sortir le jour de l’intervention (échec d’ambulatoire). Aucune corrélation n’a été retrouvée selon la technique d’anesthésie utilisée. Le traitement par AINS était un facteur protecteur d’échec d’ambulatoire (p=0,009) et la consommation d’opioïde un facteur de risque (p<0,01). Aucune différence d’EVA n’a été retrouvée selon le type d’anesthésie. L’infiltration périarticulaire au niveau du site de prélèvement des ischiojambiers a démontré son efficacité. Aucune amélioration analgésique n’a été mise en évidence avec l’infiltration intra-articulaire. Les cathéters périnerveux à diffusion lente avaient des taux de complications supérieurs à 13 %.
Discussion |
Tout type d’anesthésie est compatible avec la RLCA en ambulatoire. À la lumière de cette étude, aucun gold standard analgésique ne peut être défini. Cependant, nous recommandons une analgésie multimodale associant infiltration d’anesthésiant local périarticulaire ou bloc nerveux one-shot sensitif de type saphène, un traitement par AINS et glucocorticoïde, et la cryothérapie.
Niveau de preuve |
Niveau II, étude prospective comparative non randomisée.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Reconstruction par autogreffe, Chirurgie ambulatoire, Analgésie multimodale, Fast-tracking
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 102 - N° 8S
P. S202-S207 - Dicembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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