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Prévention secondaire des fractures de fragilité en France - 21/10/16

Doi : 10.1016/j.rcot.2016.08.060 
Jean-Marc Feron , Pierre Gabach, Eric Lespessailles, Daniel Buchon, Maryline Douge, Laurent Grange, Claire Leboucher, Erik Legrand, Gabrielle Peyre-Lanquar, Eléonore Ronflé, Pascal Guggenbuhl, Thierry Thomas
 Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Riassunto

Introduction

L’objectif de ce travail d’un groupe d’experts des sociétés françaises de chirurgie orthopédique et traumatologique (SOFCOT), de rhumatologie (SFR) et du Collège de médecine générale (CMG) conduit avec la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), était d’évaluer le parcours de soins après une fracture de fragilité.

Matériel et méthodes

Une analyse croisée des différentes bases de données nationales a permis de connaître avec précision le parcours de soins des patients hospitalisés pour une fracture de fragilité. Les séjours hospitaliers des personnes fracturées de plus de 50ans ont été recensés pour l’année 2012. En cas de séjours multiples, seul le premier séjour était pris en compte. L’analyse du parcours de soins a été réalisée pour chaque séjour à différentes étapes 1 mois, 6 mois et 1 an.

Résultats

L’ensemble des 155 810 patients hospitalisés ont été séparés en 2 groupe selon le type de décharge de l’hôpital retour direct à domicile (59 %) ou transfert en SSR (27 %). Chaque groupe avait des caractéristiques démographiques et de typologie fracturaire différentes. À 1an post-hospitalisation, 8,5 % des patients rentrés à domicile avaient eu une densitométrie minérale osseuse (DMO), 15 % avaient reçu un traitement anti-ostéoporotique spécifique. Au minimum, une consultation médicale avait eu lieu pour 90 % des patients, avec leur médecin généraliste pour 80 % d’entre eux. On observait dans ce groupe 7 % de décès et 12 % de réadmission à l’hôpital pour fracture. Dans le groupe de patients transférés en SSR, 79 % avaient pu retourner à domicile, 4 % d’entre eux avaient eu une DMO, et 17 % un traitement anti-ostéoporotique spécifique. Au moins une consultation médicale avait été réalisée chez 91 % des patients, auprès du médecin généraliste pour 84 % d’entre eux. On comptait dans ce groupe 9 % décès et 7 % de ré-hospitalisation pour fracture.

Conclusions

Malgré les recommandations de la Haute Autorité de Santé, moins de 10 % de DMO ont été réalisées après une fracture de fragilité et seulement 15 à 20 % de patients ont été traités spécifiquement, quel que soit le scénario d’hospitalisation. Il faut agir sur le parcours de soins chez ces patients et un programme d’amélioration inspiré des services de liaison des fractures (FLS) institués dans de nombreux pays a été décidé au plan national. Son implémentation en 2016 devrait permettre de traiter 50 % des patients ayant eu une fracture de fragilité et de diminuer de 40 % le taux de ré-hospitalisation, améliorant ainsi la qualité de vie des patients. La charge économique des fractures de fragilité se verrait diminuer de 13 millions d’euros sur 3ans.

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Vol 102 - N° 7S

P. S98-S99 - Novembre 2016 Ritorno al numero
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  • Fractures extra cotyloïdiennes de l’anneau pelvien. Comparaison des résultats fonctionnels après traitement chirurgical ou orthopédique d’une cohorte de 146 patients
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  • Évolution de la couverture osseuse des hanches dysplasiques en fonction de la couverture IRM cartilagineuse
  • Paul Walbron, Florence Müller, Laurence Mainard-Simard, Eva Polirsztok, Dominique Barbier, Pierre Journeau

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