Fractures du radius distal ostéosynthésées par plaques verrouillées. Évaluation isocinétique des conséquences d’une fracture de la styloïde ulnaire sur la force de pronosupination - 21/10/16
Distal radius fractures with plate and screws – an isokinetic evaluation of the consequences of an ulnar styloid fracture on pronosupination forces
Riassunto |
Introduction |
La relation entre fracture de la styloïde ulnaire et lésion du complexe fibrocartilagineux triangulaire du carpe, principal élément stabilisateur de l’articulation radio-ulnaire distale à été décrite à plusieurs reprises. Pourtant les travaux récents montrent l’absence d’impact d’une fracture de la styloïde ulnaire sur les fractures du radius distal ostéosynthèsées par plaques verrouillées. Le but de notre étude est de comparer la répercussion d’une fracture de la styloïde sur la force de pronosupination à l’aide de tests isocinétiques, outil de référence.
Méthodes |
L’étude a été réalisée de manière comparative en incluant des patients opérés dans notre unité pour fracture de l’extrémité inférieure du radius avec ostéosynthèse par plaque antérieure verrouillée. Trois groupes ont été réalisés l’un avec fracture de la base de la styloïde ulnaire, l’autre sans fracture styloïdienne et un troisième groupe témoin. Les patients inclus devaient avoir entre 18 et 50ans et un recul minimum de 10 mois. L’évaluation comportait un examen clinique et une évaluation fonctionnelle (score Quick-DASH et Mayo Wrist Score Modifié). Puis une évaluation de la force de pronosupination en isométrique et isocinétique. L’ensemble des résultats a été analysé en comparant le rapport entre les deux cotés chez chaque patient à l’aide d’un test de Kruskall-Wallis avec un seuil inférieur ou égal à 0,05.
Résultats |
Au total, 36 sujets ont été inclus, 12 avec fractures de la base de la styloïde, 12 sans fractures et 12 sujets témoins. Les groupes étaient comparables avec une moyenne d’âge de 31,1ans (±4,56). Parmi les sujets opérés, le recul moyen était de 17,9 mois±6,9. Aucune différence significative n’a été mise en évidence en ce qui concerne la perte de mobilité, les scores fonctionnels ou la force de préhension. En revanche, une différence significative de force a été identifiée lors des tests isocinétiques à 45s demandant l’effort maximum que ce soit en pronation (0,82 vs 1,07, p=0,0068) ou en supination (0,81 vs 1, p=0,022). Cette différence n’a pas été retrouvée lors des tests isocinétiques à 120s ou lors des tests isométriques.
Conclusion |
Cette étude met en évidence à l’aide d’un outil de mesure dynamique une diminution de la force de pronosupination chez les sujets avec fracture de la styloïde ulnaire lors des efforts soutenus. Elle soulève donc la question d’une prise en charge complémentaire du compartiment ulnaire à la phase initiale chez des sujets jeunes et susceptibles de se servir de façon intense de leur pronosupination.
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Vol 102 - N° 7S
P. S174 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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