Survie d’un cotyle à double mobilité de seconde génération à 14 ans. À propos d’une série prospective et continue de 490 implants - 21/10/16
Survivorship of a second-generation dual mobility acetabulum at 14 years. A prospective and continuous series of 490 implants
Riassunto |
Introduction |
Longtemps réservé à une population âgée et à risque, l’évolution technologique permet d’envisager aujourd’hui un avenir renforcé au cotyle à double mobilité (CDM). Le but de cette étude est de montrer qu’un CDM de seconde génération peut donner une survie équivalente aux cotyles conventionnels dans une utilisation systématique dans les PTH primaires.
Matériel et méthodes |
La série est continue et prospective, 490 arthroplasties pour 472 patients d’octobre 2000 à décembre 2002 par 3 chirurgiens et deux centres. Âge moyen de 70ans, 60 % de femme et l’étiologie principale est l’arthrose primitive. Le cotyle est sans ciment, en acier inox, recouvert d’hydroxyapatite de calcium (HAP). L’insert est un PE standard. La pièce fémorale est sans ciment, recouverte complètement d’HAP et possédant une collerette. Les patients sont suivis régulièrement et toutes les données cliniques et radiologiques habituelles sont recueillies dans une base de données partagée permettant analyses statistiques dont des courbes de survie selon Kaplan-Meier.
Résultats |
Cent soixante dix-sept patients DCD (36,1 %), 39 patients PDV (7,9 %). Nous avons 2 infections, 4 échecs cotyloïdiens par descellement aseptique, 4 échecs cliniques non repris, la courbe de survie pour échec tout type est de 97,1 % à 14,3ans et pour échec dû à l’implant de 98,6 %. Aucune luxation n’a été observée. Deux cents cinquante et un patients (261 PTH) ont été soit revus (189–72,4 %), soit contactés (72–27,6 %). Radiologiquement, 9 % d’ostéolyse avec 3,2 % d’atteinte bipolaire sur une population d’âge moyen de 60,3ans et de Devane moyen de 3,6 ont été constatées.
Discussion |
Nous n’avons pas retrouvé de différence statistique entre la survie des sujets de moins de 55ans et celle des plus âgés mais l’ostéolyse touche essentiellement une population plus jeune et plus active et le petit nombre de cas n’a pas permis de réaliser des tests statistiques. Nos taux de survie sont meilleurs que les résultats des cotyles sans ciment à couple céramique-PE retrouvés dans les registres européens, et ils sont au moins équivalents aux couples dur-dur. La luxation intraprothétique est absente de notre série.
Conclusion |
Nos résultats à moyen terme d’un CDM de seconde génération montrent qu’aujourd’hui, les indications de ce couple de frottement peuvent être étendues au-delà des personnes âgées et des sujets à risque d’instabilité. Par ailleurs, la stabilité de ce couple permet de libérer nos patients des contraintes anti-luxation pouvant générer du stress et de l’inquiétude. Ce gain permet d’envisager la réhabilitation améliorée avec facilité et quelle que soit la voie d’abord.
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Vol 102 - N° 7S
P. S169 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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