Reprises cimentées d’arthroplasties totales de hanche avant 55 ans, étude rétrospective sur 80 prothèses - 21/10/16
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Riassunto |
Introduction |
Les reprises de prothèses totales de hanche chez les sujets jeunes posent un double problème lié à la survie des implants et au résultat fonctionnel dans une population où la demande est élevée. L’objectif de notre étude était d’évaluer la survie des implants ainsi que le résultat fonctionnel d’une série consécutive de reprises d’arthroplasties totales de hanche réalisées chez des patients âgés de moins de 55ans.
Patients et méthodes |
Nous avons analysé rétrospectivement 80 reprises de prothèses totales de hanche (65 patients) chez des sujets de moins de 55ans opérés par 2 opérateurs avec la même technique opératoire sur une période de 15ans. Les implants étaient toujours cimentés, les pertes de substances osseuses reconstruites par allogreffe, avec une armature de Kerboull sur le versant acétabulaire. L’évaluation clinique a été réalisée selon les scores fonctionnels et d’activité avant la reprise et au dernier recul : score de Merle d’Aubigné, score d’activité global de Devane et le score d’activité UCLA. Une analyse radiologique était réalisée pour évaluer le descellement des implants. Une analyse de survie a été réalisée selon la méthode actuarielle.
Résultats |
La principale cause de reprise était un descellement aseptique. Les score fonctionnel préopératoire et au dernier recul de Merle d’Aubigné, UCLA et de Devane étaient respectivement de : 12,7 (3,4)/15,8 (2,3) ; 3,7 (1,4)/5,3 (1,6) et 2,4 (0,8)/3,2 (0,8) (p<0,01 pour tous les items). Les défects osseux cotyloïdiens préopératoires étaient de type 3 (AAOS) stade 3A (Paprowski) touchant essentiellement le toit et de la partie antérieure du cotyle (77 % et 38 %). Pour les défects acétabulaires, la plupart étaient de stade 1. Seize prothèses ont nécessité une reprise itérative avec un délai moyen de 8,5ans (1,8–13,47) 4 reprises bipolaires, 5 acétabulaires et 7 fémorales. La survie à 10ans en considérant respectivement la reprise indifférenciée, la reprise acétabulaire et fémorale comme critère d’échec était de 85,1 % (76,5 à 93,8) ; 90,6 % (83,3 à 97,9) et 93,4 % (87,1 à 99,8). La principale cause des échecs était le descellement acétabulaire lié à une usure du polyéthylène.
Discussion |
Les résultats de cette série indiquent qu’une reprise satisfaisante peut être obtenue lors des reprises cimentées et que la survie des implants est supérieure à ce qui est le plus souvent rapporté dans la littérature.
Conclusion |
Depuis 2010, nous utilisons uniquement du polyéthylène hautement réticulé qui devrait également réduire les risques d’usure dans ces indications.
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Vol 102 - N° 7S
P. S145-S146 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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