Complications à 2 ans des ligamentoplasties du ligament croisé antérieur. Étude prospective mono-opérateur à propos de 811 cas - 21/10/16
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Riassunto |
Introduction |
Après ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA), 90 % des patients ont une fonction normale du genou ; 80 % reprennent le sport et 55 % la compétition. Les complications postopératoires sont connues mais sous-estimées, recueils de données rétrospectifs et peu d’études spécifiquement dédiées. Notre objectif est de décrire, en fonction du type de plastie utilisée, les complications et évènements indésirables survenus dans les 2ans suivant une ligamentoplastie du LCA.
Matériel et méthodes |
Étude prospective, mono-opérateur, incluant toutes les ligamentoplasties réalisées pour rupture isolée du LCA entre 2000 et 2012. Les critères d’exclusion étaient la présence de lésions périphériques et/ou du ligament croisé postérieur ; les ruptures itératives et échecs de précédentes ligamentoplasties du LCA. Le bilan préopératoire comprenait une mesure de la laxité au KT 1000, des radiographies et une IRM du genou. Les deux types de greffes utilisées étaient le tendon patellaire (TP) et les tendons des muscles ischio-jambiers (DIDT). Les complications et évènements indésirables survenus dans les 2ans ont été rapportés en fonction du type de plastie utilisée.
Résultats |
Sur 958 patients inclus, 811 ont été suivis 2ans. Les deux groupes (TP n=257 et DIDT n=554) étaient comparables sur l’âge, la laxité antéro-postérieure différentielle préopératoire et le type de sport pratiqué. Le taux d’évènements indésirables durant les 2ans post-ligamentoplastie est de 39 % ; le taux de reprise chirurgicale est de 28 %. Seize pour cent (131 811) des patients ont présenté des douleurs antérieures, dont 2,7 % sont toujours présentes à 2 ans ; 9 % (73 811) des raideurs en extension ; 7,2 % (59 811) des lésions méniscales secondaires ; 10 % (79 811) des douleurs sur matériel ; 5,3 % (43 811) des ruptures secondaires de plastie ; 3 % (24 811) des ruptures du LCA controlatéral ; 0,3 % des fractures de rotule. Il n’y a pas de différence significative à 2ans entre les types de plasties concernant la fréquence des raideurs en extension, des lésions méniscales secondaires ou des douleurs antérieures. Les ruptures secondaires de plasties et les douleurs sur matériel sont plus fréquentes dans le groupe DIDT (p=0,023).
Discussion et conclusion |
Les douleurs antérieures sont initialement plus élevées dans le groupe TP mais il n’y a plus aucune différence à 2ans. Les douleurs sur matériel sont plus élevées dans le groupe DIDT (double fixation tibiale du transplant) dont la moitié a conduit à une ré-intervention. Le taux d’évènements indésirables pendant les deux premières années postopératoires n’est pas négligeable et justifie un suivi prolongé.
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Vol 102 - N° 7S
P. S139-S140 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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