Comparaison de l’infiltration locale et de l’anesthésie loco-régionale dans l’analgésie postopératoire des ligamentoplasties de LCA par DIDT en chirurgie ambulatoire - 21/10/16
Comparison of local infiltration and loco-regional anesthesia in postoperative analgesia of ACL ligament reconstructions by the STG technique in ambulatory surgery
Riassunto |
Introduction |
La ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) par reconstruction aux ischio-jambiers (DIDT) est couramment réalisée en chirurgie ambulatoire. L’analgésie postopératoire repose sur différents modes dont l’anesthésie loco-régionale (ALR) et l’infiltration locale (IL). L’objectif principal de notre travail était de comparer l’IL seule avec l’IL associée à l’ALR sur l’analgésie. Les objectifs secondaires étaient de comparer les complications et la satisfaction des patients. Notre hypothèse était que l’ajout de l’ALR n’apportait pas de bénéfice par rapport à l’infiltration seule.
Matériel et méthodes |
Nous avons mené une étude monocentrique, prospective, comparative, non randomisée incluant les patients opérés en chirurgie ambulatoire d’une ligamentoplastie du LCA par DIDT. Les patients étaient répartis en deux groupes : un groupe infiltration locale seule (groupe IL infiltration locale de Ropivacaine du site de prélèvement réalisée dès la fin de celui-ci et une infiltration intra-articulaire réalisée en fin d’intervention) et un groupe ALR-IL (bloc fémoral ou saphène réalisé avant le début de la procédure chirurgicale associé à l’infiltration locale). Notre critère de jugement principal était la douleur postopératoire précoce (les cinq premiers jours) évaluée grâce à une échelle visuelle numérique. Nos critères de jugement accessoires étaient les complications postopératoires et la satisfaction des patients inclus.
Résultats |
Le groupe ALR-IL comprenait 46 patients et le groupe IL 43 patients. Les deux groupes étaient comparables en âge, sexe, IMC et niveau d’activité professionnelle et sportive. La douleur postopératoire était de 2,59 et 2,28 à j0, 3, 2 et 2,88 à j1, 2,73 et 2,67 à j3, 2,62 et 2,44 à j5 respectivement dans le groupe IL et le groupe ALR-IL (p>0,05) La consommation d’antalgique type Nefopam était significativement plus élevée dans le groupe IL à j1 (p=0,02) Les nausées et vomissements postopératoires étaient plus fréquents dans le groupe IL. Une chute imputable au bloc fémoral a été constatée dans le groupe ALR-IL. Les complications postopératoires et la satisfaction étaient identiques dans les deux groupes.
Discussion |
L’utilisation de l’ALR semble être pourvoyeuse de chute mais permet de limiter la prise d’antalgiques. Ces résultats sont conformes aux données de la littérature.
Conclusion |
L’IL seule est donc équivalente à l’ALR+IL en terme d’analgésie postopératoire au prix d’une consommation accrue d’antalgiques. Les complications et la satisfaction des patients ne sont pas modifiées par l’ajout de l’ALR. Ces résultats nécessitent une étude à plus grande échelle pour être confirmés.
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Vol 102 - N° 7S
P. S137 - Novembre 2016 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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