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Faibles doses de rituximab dans le traitement des orbitopathies basedowiennes réfractaires - 22/11/15

Doi : 10.1016/j.revmed.2015.10.329 
S. Riviere 1, , L. Du Pasquier - Fediaevsky 2, S. Andrei 2, S. Abou Nakad 1, M. Berche 3, E. Héron 2
1 Médecine interne, hôpital Saint-Antoine, Paris, France 
2 Médecine interne, centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France 
3 Ophtalmologie, centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris, France 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

L’orbitopathie basedowienne (OB) est une complication pouvant mettre en jeu le pronostic visuel des patients. Le traitement de première intention est la corticothérapie intraveineuse, mais les rechutes sont fréquentes. Certains patients nécessitent le maintien d’une corticothérapie orale posant le problème des effets indésirables associés. Le rituximab a fait l’objet de plusieurs études, avec des résultats parfois contradictoires. Nous avons étudié l’intérêt de faibles doses de rituximab chez des patients présentant une orbitopathie réfractaire.

Patients et méthodes

Les patients atteints d’OB corticodépendante, après un échec ou une contre-indication à une radiothérapie orbitaire, ont été traités par des perfusions de rituximab à la dose de 100mg. L’évaluation initiale et le suivi étaient assurés par les mêmes investigateurs, une endocrinologue et un ophtalmologiste. Le critère principal de jugement était le score d’activité clinique (SAC), une OB active étant définie par un SAC3. Les critères secondaires étaient la mesure de la fente palpébrale, de l’exophtalmie, et l’arrêt définitif de la corticothérapie.

Résultats

Quatorze patients de 48ans d’âge médian ont été inclus entre avril 2012 et décembre 2014. La dose médiane de méthylprednisolone précédemment reçue était de 4,7±0,2 gramme. Tous avaient reçu une corticothérapie orale, et la moitié des patients avaient bénéficié d’une radiothérapie orbitaire. Le score d’activité clinique médian à l’inclusion était de 4±0,85. Les patients ont reçu 1 (n=1), 2 (n=9), 3 (n=1) et 4 (n=3) injections de 100mg rituximab. Douze patients sur les 14 (86 %) ont eu une baisse d’au moins 2 points du SAC, et avaient un score d’activité final inférieur à 3. La corticothérapie a été définitivement interrompue chez 86 % des patients. Il n’a pas été observé de différence significative dans les mesures d’exophtalmie et de fente palpébrale. Aucun patient n’a présenté d’effet indésirable modéré ni sévère attribuable au rituximab.

Discussion

La place du rituximab dans le traitement des OB est encore mal définie. Les données actuelles de la littérature ne permettent notamment pas d’affirmer son intérêt comme traitement initial. Notre étude montre des résultats encourageants pour des patients chez qui les traitements de première intention ont échoué. Pour les doses faibles utilisées chez ces patients, le profil de tolérance est bon. Des études de plus grande ampleur et comprenant un groupe témoin, seront nécessaires pour confirmer ces résultats.

Conclusion

Dans cette étude ouverte sur cohorte, nous montrons que le traitement par rituximab à faibles doses peut représenter une alternative thérapeutique pour des patients atteints d’OB réfractaire.

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