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La gastroparésie peut expliquer des symptômes digestifs hauts inexpliqués chez les patients souffrant de Syndrome de Gougerot-Sjögren - 22/11/15

Doi : 10.1016/j.revmed.2015.10.301 
J. Jacques 1, S. Geyl 1, A. Cypierre 2, , T. Tabouret 1, G. Gondran 3, K.H. Ly 3, E. Liozon 3, F.X. Lapébie 4, H. Bezanahary 4, S. Palat 5, V. Loustaud 1, A. Fauchais 5
1 Hépato-gastro-entérologie, CHU de Limoges, avenue Martin-Luther-King, Limoges, France 
2 Médecine interne A, 2, avenue Martin-Luther-King, Limoges, France 
3 Médecine interne, CHU de Limoges, 2, avenue Martin-Luther-King, Limoges, France 
4 Médecine interne A et polyclinique médicale, CHU de Limoges, Limoges, France 
5 Médecine interne A, CHU de Limoges, Limoges, France 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Les atteintes digestives touchent plus de la moitié des malades souffrant de syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS). Les symptômes digestifs hauts (épigastralgies, nausées, vomissements, inconfort épigastrique…) sont très fréquents [1]. Une seule étude a rapporté un retard de vidange gastrique chez 28 patients souffrant de SGS primitifs comparés à 50 volontaires sains sans lien avec une quelconque symptomatologie [2]. Nous rapportons une cohorte rétrospective de patients souffrant de SGS avec une gastroparésie identifiée par scintigraphie de vidange gastrique dans le cadre de symptômes digestifs hauts inexpliqués.

Patients et méthodes

Cohorte rétrospective descriptive de patients souffrant de SGS primitifs avérés selon la classification americano-européenne avec une gastroparésie définie par des symptômes digestifs hauts inexpliqués associées à un ralentissement significatif de la vidange gastrique (T1/2>113min) lors d’une scintigraphie.

Les symptômes digestifs hauts étaient considérés « inexpliqués » en absence d’atteinte organique (FOGD normale, pas d’Helicobacter pylori) et ne répondant pas aux IPP.

Résultats

Entre septembre 2013 et juillet 2015, 7 patients SGS ont été considérés gastroparétiques. Le temps moyen de demi-vidange gastrique était de 521min. Le délai moyen entre les symptômes digestifs hauts et le diagnostic de gastroparésie était long (>24 mois) ; 57,1 % décrivaient des douleurs épigastriques, 71,4 % une sensation de pesanteur post-prandiale, 42,8 % des nausées et 28,5 % un amaigrissement avec des signes de dénutrition en lien avec leur trouble digestif.

Tous souffraient d’un syndrome sec buccal ou oculaire, 100 % avaient des ANA positifs (50 %=SSA/B) et 75 % une atteinte articulaire inflammatoire ; 71,4 % souffraient d’une atteinte neurologique (centrale 14,2 %, axonale 14,2 %, des petites fibres 14,2 % ou végétative 28,5 %).

Parmi les patients, 71,4 % ont été traités par Plaquenil et 57,1 % par Immunosuppresseurs dans le cadre d’une atteinte articulaire ou cutanée évolutive.

Conclusion

La gastroparésie doit être évoquée chez les patients souffrant de SGS et présentant des symptômes digestifs hauts inexpliqués. La scintigraphie de vidange gastrique représente le gold standard pour poser ce diagnostic. Une atteinte neurologique du SGS pourrait expliquer ce trouble. Une cohorte prospective évaluant systématiquement le temps de vidange gastrique en cas de symptômes digestifs hauts inexpliqués est nécessaire pour évaluer la prévalence précise de la gastroparésie dans cette population et identifier des facteurs de risque.

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