Impact de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique et la qualité de vie des patients atteints de mucoviscidose - 17/11/15
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Riassunto |
Contexte |
La mucoviscidose et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) font parties des maladies pulmonaires chroniques obstructives progressives. Les similitudes entre ces deux maladies sont nombreuses tant au point de vue des symptômes, de l’impact négatif sur la qualité de vie, de la diminution de la tolérance à l’exercice, de la perte de force musculaire que du déclin de la fonction pulmonaire.
La réadaptation pulmonaire incluant notamment l’exercice physique est largement utilisée chez les patients atteints de BPCO et montre des bénéfices majeurs notamment au niveau de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie. Au contraire, aucun bénéfice n’a été apporté sur la fonction pulmonaire.
Chez le patient atteint de mucoviscidose, on sait que le VEMS et la VO2 maximale sont de précieux prédicteurs de la sévérité de la maladie reliés au taux de survie des patients. Grâce à l’amélioration des traitements, l’espérance de vie des patients atteints de mucoviscidose a augmenté. Il semble donc essentiel de s’intéresser aux répercussions de l’activité physique sur la qualité de vie chez les sujets atteints de mucoviscidose.
Problématique |
Au vu des ressemblances entre la BPCO et la mucoviscidose, les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire, la capacité physique aérobic et la qualité de vie sont-ils identiques entre les deux pathologies ?
Objectif |
L’objectif est d’évaluer par une revue systématique les effets de l’activité physique sur la fonction pulmonaire (VEMS, CVF), la capacité physique aérobic (VO2 max) et la qualité de vie chez les patients atteints de mucoviscidose.
Méthodes |
Revue systématique de littérature des 15 dernières années (2000 à 2015) se limitant aux articles anglophones et francophones. La base de données électronique utilisée pour les recherches est Pubmed. Des recherches complémentaires ont été menées grâce à la base de donnée Science Direct et aux listes bibliographiques d’articles.
Résultats |
Dix-sept articles ont été sélectionnés (Fig. 1). Contrairement à la BPCO, le VEMS et la CVF ont augmenté. D’autre part, l’activité physique procure des effets positifs sur la capacité physique (4 études) et la qualité de vie (4 études avec l’échelle Cystic Firosis Questionnaire, 1 étude avec l’échelle Quality of Well Being et 1 étude avec l’échelle Nottingham Health Profile Scale) des patients atteints de mucoviscidose comme chez les patients atteints de BPCO.
Grands axes de la discussion |
L’amélioration de la capacité physique aérobic et de la qualité de vie n’est pas observée systématiquement comme ce l’est chez les patients atteints de BPCO. De plus, il semble encore difficile de distinguer les effets de l’activité physique par rapport à ceux des autres traitements.
Conclusion |
Au vu de la diversité des résultats et du peu d’études montrant un réel bénéfice, les indications de l’activité physique ne sont pas encore clairement établies pour la mucoviscidose.
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Vol 15 - N° 168
P. 28-29 - Dicembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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