Luxations pures et fractures luxations périlunaires du carpe pris en charge en urgence – quel devenir à long terme ? À propos d’une série revue à 10 ans de recul minimum - 28/10/15
Riassunto |
Introduction |
Les traumatismes périlunaires du carpe sont réputés invalidants et arthrogènes. Les objectifs étaient d’évaluer rétrospectivement le devenir radio-clinique à long terme et l’influence d’une réparation ligamentaire élective en première intention à partir d’une série continue monocentrique.
Matériel et méthode |
Sept luxations périlunaires pures et 16 fractures-luxations périlunaires (dont 13 formes trans-scapho-rétrolunaires et 3 formes à scaphoïde intact) ont été revues avec 10ans de recul minimum. La luxation était postérieure dans 21 cas et antérieure dans 2 cas. Elles ont intéressé 23 hommes dont 7 travailleurs manuels de 30ans en moyenne, victimes d’accidents à haute cinétique. Douze fois (groupe I), la luxation était réduite et stabilisée par un abord dorsal autorisant un vissage proximo-distal du scaphoïde (6 cas) et une réparation ligamentaire scapho-lunaire (7 cas). Onze fois (groupe II) la réduction-brochage était percutanée avec 6 fois un abord palmaire pour synthèser le scaphoïde.
Résultats |
Au recul moyen de 13ans dans le groupe I, le Cooney moyen était de 65, le QuickDash à 31,8 et le PRWE à 36,5. Dans le groupe II ces scores étaient respectivement de 72,4+9,3 et 17. L’arrêt de travail était de 3,7 mois en moyenne dans les deux groupes et la reprise des activités professionnelles possible 20 fois. Pour le groupe I, l’arc de flexion-extension moyen était de 120°, et la force à 37,9kg. Pour le groupe II ces mesures étaient respectivement de 133° et 42,7kg. La mesure des indices radiologiques montrait une tendance à la diminution de la hauteur carpienne, à la translation ulnaire et au DISI. Seuls 7 poignets restaient normo-axés (4 dans le groupe I et 3 dans le groupe II), malgré un angle scapho-lunaire moyen mesuré en postopératoire immédiat à 51,6° (groupe I) et 49,7° (groupe II). Une arthrose intra-carpienne existait 15 fois (8 dans le groupe I et 7 dans le groupe II). Une nécrose du scaphoïde a été constatée (groupe I). Aucune différence radio-clinique statistiquement significative existait entre les luxations pures et les fractures-luxations. Les résultats cliniques n’étaient pas meilleurs dans le groupe I et la réparation ligamentaire ne semblait pas influencer la survenue d’arthrose.
Discussion |
Ce collectif illustre la fréquence des séquelles habituellement retrouvées dans la littérature. Une approche à ciel ouvert dorsale de ces poignets doit rester la règle, autorisant un bilan articulaire exhaustif, une ostéosynthèse du scaphoïde même si la réparation ligamentaire élective ne semble pas influencer les résultats à long terme.
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Vol 101 - N° 7S
P. S234 - Novembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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