Revue clinique et radiologique de l’intervention de Latarjet-Patte à 22 ans de recul – facteurs prédictifs de survenue d’une arthrose gléno-humérale et son influence sur les résultats cliniques - 28/10/15
Riassunto |
Introduction |
L’intervention de Latarjet-Patte a depuis longtemps démontré son efficacité dans la prévention des récidives d’instabilité gléno-humérale antéro-inférieure, mais son caractère arthrogène est évoqué par certains auteurs. À travers cette étude rétrospective nous avons voulu répondre à quatre questions – Quelle est la prévalence de l’omarthrose à long terme chez les patients opérés selon la technique de Latarjet-Patte ? – Quels sont les facteurs de risque évitables et non évitables d’évolution vers l’arthrose gléno-humérale ? – L’ omarthrose a-t-elle un impact sur les résultats cliniques ? – Les bons résultats constatés sur la stabilité se maintiennent-ils dans le temps ?
Patients |
Sur un total de 77 patients opérés entre 1985 et 1997, 44 (57 %) ont été revus au recul moyen de 22ans.
Méthodes |
Les patients ont été examinés en consultation avec réalisation des scores de Constant et de Duplay-Walch. Tous les patients ont bénéficié de radiographies et un scanner a pu être effectué pour 31 d’entre eux. L’évaluation de l’arthrose se faisait selon la classification de Samilson.
Résultats |
Radiologiquement nous avons observé une omarthrose de stade 1 dans 15,9 % des cas, de stade 2 dans 20,5 %, de stade 3 dans 4,5 % et de stade 4 dans 9 %. Un seul patient (2,3 %) avait présenté une nouvelle luxation et 3 patients (6,8 %) se plaignaient d’une ou de plusieurs subluxations. Le taux de patients satisfaits ou très satisfaits était de 90,9 %. Le score de Constant pondéré moyen était de 94 % et le score de Duplay-Walch moyen de 71,6.
Discussion |
Des facteurs de risque de développement d’une omarthrose ont pu être individualisés comme le positionnement débordant de la butée ou un âge supérieur à 35ans au moment de l’intervention. Nous avons constaté que les scores fonctionnels et les résultats subjectifs n’étaient altérés qu’à partir d’un stade d’omarthrose avancé (stade 3). Par ailleurs, le taux de récidive d’instabilité restait faible (2,3 %) et comparable aux autres séries de la littérature malgré un recul très important.
Conclusion |
Cette technique nous semble donc fiable à long terme et l’évolution vers l’arthrose peut généralement être limitée grâce à une technique opératoire rigoureuse. De plus, l’incidence constatée de l’omarthrose à 22ans de recul moyen n’était pas supérieure à celle retrouvée par Hovelius chez des patients présentant une instabilité antéro-interne récidivante non opérée à un recul comparable.
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Vol 101 - N° 7S
P. S154 - Novembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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