La douleur pelvienne postopératoire en chirurgie gynécologique est un signe sensible quoique non spécifique d’une complication. L’imagerie, en complément de l’examen clinique, présente un intérêt pour en établir le diagnostic étiologique. Dans le cadre de l’urgence, les plaies vasculaires, urinaires et digestives constituent le risque immédiat le plus fréquent. À plus long terme, les récidives, la fibrose, les adhérences et certaines complications spécifiques sur matériel prothétique sont à rechercher. Les recommandations actuelles préconisent l’usage de l’échographie pelvienne en première intention dans la prise en charge diagnostique, en seconde intention la tomodensitométrie et/ou l’IRM pelvienne en fonction de la disponibilité du plateau technique et de la pathologie suspectée.