Efficiency of hepatitis C virus screening strategies in general practice - 29/02/08
Valérie Josset [1 et 2],
Jean-Philippe Torre [1],
Marie-Pierre Tavolacci [1],
Vanessa Van Rossem-Magnani [1],
Karine Anselme [1],
Véronique Merle [1, 2 et 3],
Jean Godart [4],
Alain Libert [4],
Joël Ladner [1 et 2],
Pierre Czernichow [1, 2 et 3]
Ver las filiacionesÉvaluation médico-économique du dépistage de l'hépatite C en médecine générale |
Objectif |
L'hépatite C est une maladie fréquente et grave qui reste actuellement sous-dépistée.
Evaluer l'efficience d'un dépistage ciblé sur des groupes à risque dans la clientèle des médecins généralistes.
Méthode |
Une analyse médico-économique a été réalisée à partir des données d'une enquête menée en 1997 auprès de 127 généralistes et 10 041 patients. A partir d'une stratégie de référence (dépistage des patients toxicomanes ou transfusés), cinq extensions ont été envisagées. Les coûts moyens par cas dépisté et les ratios coût-efficacité différentiels par rapport à la stratégie de référence ont été calculés pour chaque stratégie. La sensibilité des résultats au mode de financement du dépistage, à la séroprévalence de l'hépatite C et à la part des groupes à risque dans la clientèle a été testée.
Résultats |
La stratégie de référence est la plus efficiente quel que soit le mode de financement. La rémunération des médecins par forfait est le mode de financement le moins efficient. Les ratios coût-efficacité différentiels sont tous supérieurs au coût moyen par cas dépisté avec la stratégie de référence et sont sensibles aux variations de prévalence dans les groupes à risque et à la part des groupes à risque dans la clientèle des généralistes.
Conclusion |
L'extension du dépistage de l'hépatite C à d'autres facteurs de risque est efficace au prix d'un surcoût important dont la prise en charge est liée à des choix collectifs.
Hepatitis C viral infection (HCV) is a frequent and severe disease; screening strategies to-date remain insufficient.
Objective |
To assess the efficiency of HCV screening of high-risk groups among patients consulting general practitioners.
Methods |
A cost-effectiveness analysis was performed involving general medicine screening practices recorded during a survey of 127 practitioners (10 041 patients) conducted in 1997. A reference strategy, defined as HCV screening for illicit drug users and transfused patients, and five extended strategies, where the screening population was broadened to include other risk groups as well, were considered. Average cost and marginal cost-effectiveness ratios were determined for each extended strategy and compared with those observed for the reference strategy. The sensitivity of HCV screening to funding modalities, HCV seroprevalence and proportion of HCV high-risk groups among patients attending general practitioners was studied.
Results |
The reference strategy was the most cost-effective method irrespective of the funding modality considered. Fixed practitioner payment was the least efficient funding modality. The average cost of one positive test was sensitive to variations of HCV seroprevalence in the high-risk group as well as the proportion of high-risk patients among the general practitioners' patients.
Conclusion |
Extension of hepatitis C screening to risk groups other than transfused patients and illicit drug users implies a substantial increase in healthcare costs as well as social consensus for such expenditures.
Esquema
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 28 - N° 4
P. 351-357 - avril 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.