Suscribirse

L’inhibition de RAGE est associée à une amélioration de l’oxygénation, de l’œdème et de l’inflammation alvéolaires dans un modèle murin de SDRA par instillation d’acide chlorhydrique - 07/09/15

Doi : 10.1016/j.anrea.2015.07.109 
Jules Audard 1, 2, , Matthieu Jabaudon 1, 2, Raiko Blondonnet 1, 2, Gael Clairefond 2, Corinne Belville 2, Damien Bouvier 2, 3, Vincent Sapin 2, 3, Jean-Michel Constantin 1, 2
1 Réanimation adultes, unité de soins continus, CHU Estaing, pôle de médecine périopératoire, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 
2 Clermont université, université d’Auvergne, EA 7281, R2D2, Clermont-Ferrand, France 
3 Laboratoire de biochimie médicale et de biologie moléculaire, CHU, Clermont-Ferrand, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le récepteur des produits de glycation avancée (RAGE) exprimé à la surface des pneumocytes de type 1 joue un rôle dans la pathogénie du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). sRAGE est sa forme soluble et est un marqueur de la sévérité de l’atteinte pulmonaire. L’administration intrapéritonéale d’une forme recombinante de sRAGE améliore les lésions alvéolaires dans un modèle murin de SDRA. L’administration d’anticorps anti-RAGE améliore la survie dans un modèle murin de sepsis. Toutefois, la multiplicité des modèles expérimentaux n’a permis à ce jour d’évaluer ni les effets biologiques ni l’efficacité de la modulation de RAGE au cours d’une agression alvéolaire directe.

Matériel et méthodes

La lésion alvéolaire est évaluée chez des souris anesthésiées ayant subi une instillation d’acide chlorhydrique (HCl) ou non (SHAM) (n=6–8 par groupe et par temps). L’atteinte pulmonaire est évaluée le jour de l’instillation (j0) puis à j1, j2 et j4, après une période de ventilation mécanique standardisée, sur des caractéristiques majeures du SDRA : l’hypoxémie, la réponse inflammatoire alvéolaire et l’altération de la perméabilité alvéolocapillaire. Les effets d’une inhibition de l’activation de RAGE sont évalués sur ces critères après administration d’une forme recombinante de sRAGE ou d’un anticorps monoclonal anti-RAGE.

Résultats

L’instillation d’HCl s’accompagne d’un index de perméabilité alvéolaire significativement plus élevé à j1 (20,2 [4,8–32,8] %) et j2 (10,4 [5,4–14,1] %) que dans le groupe SHAM (1,3 [0,4–1,9] %) (p<0,01), d’un rapport PaO2/FiO2 plus bas à j1 (181 [176–198]) et j2 (186 [174–205]) que dans le groupe SHAM (281 [262–319]) (p<0,0001), ainsi que d’une concentration alvéolaire d’interleukine 6 (IL-6) plus élevée à j1 (6005 [928–16 558] pg.ml−1) et j2 (5230 [1130–9980] pg.ml−1) que dans le groupe SHAM (320 [80–840] pg.ml−1) (p=0,04). Il n’y a aucune différence pour ces critères entre les groupes à j0. Le rapport PaO2/FiO2 est plus élevé à j1 et à j2 chez les souris ayant reçu un traitement par sRAGE recombinant (276 [257–319] et 300 [287–324], respectivement) ou anticorps monoclonal anti-RAGE (281 [249–319] et 276 [243–338], respectivement), par rapport aux animaux agressés n’en ayant pas reçu. L’index de perméabilité alvéolaire est meilleur à j1 et j2 chez les animaux ayant reçu un traitement inhibiteur de RAGE, et leurs concentrations alvéolaires d’IL-6 sont significativement plus basses (Fig. 1).

Discussion

Une stratégie d’inhibition de RAGE, par anticorps monoclonal anti-RAGE ou sRAGE recombinant, s’accompagne dans notre modèle murin translationnel de lésion épithéliale directe d’une amélioration de l’oxygénation artérielle associée à une diminution de l’inflammation et de la perméabilité alvéolaires. Les modalités thérapeutiques d’une inhibition de RAGE, ainsi que la capacité de translation clinique de ces résultats préliminaires, restent toutefois à préciser.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Añadir a mi biblioteca Eliminar de mi biblioteca Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 1 - N° S1

P. A71 - septembre 2015 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • L’action de l’IL-13 sur les canaux sodiques dépendant du potentiel varie en fonction de la répartition du type de canaux sodique
  • Veronique Vermeersch, Karelle Leon, Jean-Pierre Pennec, Olivier Huet, Marie-Agnès Metges
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Évaluation de la neurotoxicité tardive de l’injection intrathécale de 6 % hydroxyléthyl-amidon 130/0,4 dans un modèle murin
  • Olivia Vassal, Peggy Del Carmine, Francois-Pierrick Desgranges, Quadiri Timour-Chah, Dominique Chassard

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.

¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?

Mi cuenta


Declaración CNIL

EM-CONSULTE.COM se declara a la CNIL, la declaración N º 1286925.

En virtud de la Ley N º 78-17 del 6 de enero de 1978, relativa a las computadoras, archivos y libertades, usted tiene el derecho de oposición (art.26 de la ley), el acceso (art.34 a 38 Ley), y correcta (artículo 36 de la ley) los datos que le conciernen. Por lo tanto, usted puede pedir que se corrija, complementado, clarificado, actualizado o suprimido información sobre usted que son inexactos, incompletos, engañosos, obsoletos o cuya recogida o de conservación o uso está prohibido.
La información personal sobre los visitantes de nuestro sitio, incluyendo su identidad, son confidenciales.
El jefe del sitio en el honor se compromete a respetar la confidencialidad de los requisitos legales aplicables en Francia y no de revelar dicha información a terceros.


Todo el contenido en este sitio: Copyright © 2024 Elsevier, sus licenciantes y colaboradores. Se reservan todos los derechos, incluidos los de minería de texto y datos, entrenamiento de IA y tecnologías similares. Para todo el contenido de acceso abierto, se aplican los términos de licencia de Creative Commons.