Impact de la réhydratation orale précoce après une anesthésie générale sur les fausses-routes, les vomissements et la satisfaction des patients – analyse intermédiaire - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
Il n’existe pas de recommandation nationale sur la durée du jeûne post-opératoire après une anesthésie générale avec intubation ou masque laryngé. Selon une enquête nationale réalisée en 2013 [1 ], les pratiques cliniques actuelles sont hétérogènes. Le but de cette étude est de déterminer si une reprise précoce de l’hydratation orale améliore la satisfaction des patients sans augmenter le risque de fausses-routes et de vomissements.
Matériel et méthodes |
Après accord du CPP et recueil de non-opposition, des adultes candidats à une chirurgie programmée sous anesthésie générale avec intubation ou masque laryngé ont été inclus dans cette étude prospective monocentrique randomisée. Les chirurgies ORL, cervicale, intracrânienne et viscérale avec suture digestive n’étaient pas concernées. Les patients aux antécédents de trouble de déglutition, d’intubation difficile, ou ayant une sonde gastrique au réveil n’étaient pas inclus. En SSPI, les patients étaient randomisés en 2 groupes : les patients du groupe « précoce » étaient autorisés à boire jusqu’à 100mL d’eau dans les 90min suivant l’extubation ou l’ablation du masque laryngé. Dans le groupe « tardif », l’hydratation orale était autorisée à partir de 4h après. L’incidence des fausses-routes définies par une toux au moment de la prise d’eau, ainsi que l’incidence des vomissements survenus l’heure suivante ont été recueillies. L’évaluation de la satisfaction par une Échelle Numérique Simple (ENS, de 0=insatisfait ; à 10=satisfait) était réalisée le soir de l’intervention ou avant la sortie pour les patients en ambulatoire. Cette étude actuellement en cours doit inclure 1200 patients.
Résultats |
Les résultats de l’analyse intermédiaire prévue portaient sur 371 patients. La population et les principaux résultats sont décrits dans le Tableau 1. L’acceptation de la boisson n’était pas différente entre les groupes (p=0,09). Malgré 3 épisodes de fausses-routes, aucune complication respiratoire n’a été relevée pendant l’hospitalisation des patients. La satisfaction des patients liée à l’hydratation dans les groupes précoce et tardif était respectivement de 6,5±3,1 contre 7,3±2,5 (p=0,014).
Discussion |
L’analyse intermédiaire ne retrouve pas d’augmentation du risque de fausses-routes dans le groupe de patients autorisés à boire précocement, l’étude peut être menée jusqu’à son terme. Il semble à ce stade, que la prise de boisson précoce n’améliore pas la satisfaction.
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Vol 1 - N° S1
P. A42-A43 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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