Intérêts de la polygraphie ventilatoire dans la prise en charge anesthésique - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
Le syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) est une pathologie souvent méconnue en préopératoire, 92 % des chirurgiens et 66 % des anesthésistes ne la dépistent pas [1 ] en France
Matériel et méthodes |
étude prospective observationnelle. Étaient inclus : les polygraphies ventilatoires proposées aux patients qui avaient un stop bang supérieur ou égal à 4 lors de consultation d’anesthésie pour une intervention en ambulatoire. Les variables recueillies étaient :
– la typologie du SAOS (minime, modéré, sévère) ;
– l’attitude thérapeutique de l’anesthésiste vis-à-vis de l’intervention programmée (refus, report, surveillance en soin intensif, hospitalisation, ventilation en pression positive continue [PPC]) nocturne ;
– le type d’anesthésie loco-regionale (ALR) seule ou associée à une anesthésie générale (AG).
Le diagnostic de SAOS était posé par une polygraphie resmed nox T3 effectuée en ambulatoire et lues par deux médecins anesthésistes réanimateurs formés à la pathologie du sommeil. Analyse statistique descriptive univariée.
Résultats |
du 2 septembre 2014 au 26 mars 2015, nous avons réalisé 171 polygraphies ventilatoires. Quarante-huit patients (28 %) n’avaient pas de SAOS (IAH<5 événements par heure), 49 (28,6 %) avaient un SAOS minime (5<IAH<15ev/h), 40 (23,5 %) avaient un SAOS modéré (15<IAH<30ev/h) et 34 (19,9 %) un SAOS sévère (IAH<30ev/h). Parmi les 74/171 (43,2 %) SAOS modérés ou sévères, nous avons eu 1 refus total de traitement, 2 patients ont été reportés afin de débuter le traitement par PPC nocturne, 22 patients ont été surveillés la première nuit en soin intensif, 5 patients sont sortis du circuit ambulatoire pour être hospitalisés la première nuit, 37 patients ont bénéficié d’une PPC nocturne. Quatorze patients (18,9 %) ont eu une ALR seule et non ALR associée à une AG comme initialement prévu lors de la consultation d’anesthésie.
Discussion |
La polygraphie ventilatoire pour le dépistage des SAOS modifie sensiblement la prise en charge anesthésique, ce qui est probablement sous-estimé. Lorsqu’il y a une forte suspicion de SAOS, l’ALR est d’emblée privilégiée à la consultation d’anesthésie. La diminution des complications post-opératoires n’a pas pu été étudiée. La polygraphie ventilatoire a modifié notre prise en charge anesthésique pour 48/171 patients, soit 28 % des cas.
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Vol 1 - N° S1
P. A391 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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