Suscribirse

Pourquoi avoir fait le choix de la spécialité anesthésie-réanimation à l’issue de l’examen classant national ? - 07/09/15

Doi : 10.1016/j.anrea.2015.07.562 
Jérôme Peyrache 1, , Véronique Agaesse 1, Emmanuel Lorne 1, 2, Hervé Dupont 1, 2
1 Département d’anesthésie-réanimation, CHU d’Amiens, Amiens, France 
2 Inserm U1088, Amiens, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Longtemps ignorée par les étudiants en médecine, préférant d’autres spécialités réputées plus prestigieuses ; l’anesthésie-réanimation (AR) fait désormais partie des spécialités plébiscitées. L’objectif principal de cette étude visait à analyser les déterminants qui poussaient les étudiants en médecine vers l’AR, à l’issue de l’ECN.

Matériel et méthodes

Étude observationnelle, transversale, anonyme et auto-déclarative. Un questionnaire en ligne a été envoyé aux 1821 DESAR, sur le territoire national français entre le 07/07/14 et le 01/09/14. Le recueil portait sur des données démographiques, le contexte familial, le vécu personnel durant les études médicales, les représentations réelles ou supposées qu’avait l’étudiant à propos de l’AR avant de faire son choix et ses attentes professionnelles futures. L’utilisation d’une échelle de LIKERT, permettait de calculer une évaluation moyenne (Em) du degré d’approbation, qui était d’autant plus fort qu’elle tendait vers la valeur 2 et d’autant moins fort qu’elle tendait vers la valeur –2.

Résultats

Huit cent quatre-vingt-seize questionnaires ont été collectés dont 729 analysés, correspondant à un taux de retour de 40 %. La population étudiée affichait un sex-ratio H/F=1 et un âge moyen : 28,0±2,3ans. Trente-deux pour cent des DESAR interrogés avaient des parents médecins ; 6 % avaient des parents médecins anesthésistes-réanimateurs, 26 % n’avaient aucun parent issu du milieu médical ou paramédical. Quatre-vingt-cinq pour cent sont passées en tant qu’externes en réanimation, 44 % en anesthésie ; et 90 % ont fait des rencontres décisives les motivant pour l’AR. 98 % étaient classés parmi les 4000 premiers à l’ECN et 55 % parmi les 2000 premiers. 53 % ont changé de subdivision à l’issue de l’ECN et 34 % déclaraient l’avoir fait afin de choisir la spécialité AR. La gestion des urgences vitales médico-chirurgicales (Em=1,77±0,57), l’importante place des « gestes techniques » (Em=1,75±0,6) ainsi que la transversalité des connaissances (Em=1,7±0,6) étaient les aspects les plus décisifs motivant les étudiants à choisir l’AR. En revanche, le haut degré de responsabilité de l’acte anesthésique et les possibles conséquences judiciaires (Em=0,21±1,21), le manque de reconnaissance vis-à-vis des autres spécialités médicales (Em=0,16±1,20) mais aussi du patient lui-même (Em=0,13±1,22) étaient les aspects les plus décisifs ayant fait hésiter les étudiants. Les attentes professionnelles des DESAR interrogés étaient avant tout : « faire une activité passionnante au quotidien » (Em=1,65±0,55), « avoir du temps pour soi » (Em=1,24±0,82) ; et ceci dans le cadre d’une activité mixte au bloc et en réanimation (Em=1,06±1,07) au sein de l’hôpital public (Em=0,75±1,10).

Discussion

Le choix de l’AR résultait d’un contexte familial, d’une expérience et d’une somme de représentations. C’était un choix voulu et assumé, fait avec une certaine méconnaissance du milieu médical et de la discipline anesthésique. Les étudiants ont choisi l’AR pour gérer l’urgence vitale, pour sa polyvalence et sa transversalité ; sans être vraiment rebutés par ses côtés négatifs. Ce choix de spécialité était satisfaisant et amenait les DESAR à envisager une carrière dans l’hôpital public.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Añadir a mi biblioteca Eliminar de mi biblioteca Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 1 - N° S1

P. A368 - septembre 2015 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Les relations entre les internes et les médecins anesthésistes réanimateurs influent-elles sur l’avenir professionnel ?
  • Anne-Laure Lepori, Max-André Doppia, Ségolène Arzalier, Jean-Louis Gérard, Jean-Luc Hanouz, Marc-Olivier Fischer
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • La procédure d’autorisation d’exercice : un appoint à la démographie médicale en anesthésie-réanimation
  • Bertrand Dureuil, Marie Paule Chariot, Marc Beaussier, Claude Martin, Michel Lévy, Patrizzia Riello

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.

¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?

Mi cuenta


Declaración CNIL

EM-CONSULTE.COM se declara a la CNIL, la declaración N º 1286925.

En virtud de la Ley N º 78-17 del 6 de enero de 1978, relativa a las computadoras, archivos y libertades, usted tiene el derecho de oposición (art.26 de la ley), el acceso (art.34 a 38 Ley), y correcta (artículo 36 de la ley) los datos que le conciernen. Por lo tanto, usted puede pedir que se corrija, complementado, clarificado, actualizado o suprimido información sobre usted que son inexactos, incompletos, engañosos, obsoletos o cuya recogida o de conservación o uso está prohibido.
La información personal sobre los visitantes de nuestro sitio, incluyendo su identidad, son confidenciales.
El jefe del sitio en el honor se compromete a respetar la confidencialidad de los requisitos legales aplicables en Francia y no de revelar dicha información a terceros.


Todo el contenido en este sitio: Copyright © 2024 Elsevier, sus licenciantes y colaboradores. Se reservan todos los derechos, incluidos los de minería de texto y datos, entrenamiento de IA y tecnologías similares. Para todo el contenido de acceso abierto, se aplican los términos de licencia de Creative Commons.