Enquête sur la perception du profil et du rôle du médecin anesthésiste réanimateur par le patient tunisien - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
Le développement des techniques d’anesthésie, de réanimation et d’analgésie a contribué à mieux reconnaître la spécialité dans les institutions hospitalières. Toutefois le patient semble toujours méconnaitre la spécialité, le rôle de l’anesthésiste-réanimateur et son profil de formation. Ceci peut aboutir à un déficit relationnel et des plaintes [1 ]. Notre étude essaye d’évaluer les connaissances des patients concernant l’anesthésiste réanimateur et son rôle à l’hôpital en Tunisie.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective sur une période de 3 mois incluant 108 patients. Après approbation du CPP local, un questionnaire anonyme comportant 36 questions avec des réponses à choix multiple ou à réponses ouvertes et courtes est distribué aux patients ayant accepté de le prendre lors de la consultation d’anesthésie. Les questions se rapportent aux données démographiques, aux connaissances des patients concernant le profil du médecin anesthésiste et son domaine d’action et les interrogations et les craintes des malades. Les données sont récupérées et colligées sur un simple fichier Excel.
Résultats |
Deux cent malades ont accepté de prendre le questionnaire, mais 108 seulement l’ont rempli (58 femmes et 47 hommes), l’âge moyen était de 47,53ans. Le niveau de scolarité des patients était universitaire chez 13,6 %, secondaire chez 23,6 % (lycée). Les 12 % illettrés ont déclaré avoir recours à une tierce personne pour remplir le questionnaire. Concernant le profil des MAR, 63 % ont qualifié le MAR de médecin, 7 % d’infirmier spécialisé en anesthésie et 18 % sont restés sans opinion. Pour les patients interrogés, les trois lieux principaux de travail du MAR étaient le bloc opératoire (53 %), consultation pré-anesthésique (19 %) et la réanimation (16,5 %). La question la plus fréquemment posée pour le MAR était le désir de connaître la durée de l’intervention : 91,5 % des cas. Les patients avouent une crainte des effets indésirables à type de nausées et vomissements dans 38,2 % des cas, de ne pas se réveiller dans 22,6 % des cas, de la douleur dans 26,4 % des cas et d’un handicap neurologique secondaire à l’anesthésie dans 16,3 % des cas. Paradoxalement la crainte d’un décès peranesthésique est rarement trouvée.
Discussion |
Le patient tunisien ne connaît pas assez le profil du médecin anesthésiste réanimateur, le taux de 63 % est faible par rapport à la littérature [2 ], mais il avoue les mêmes craintes trouvées dans d’autres études de même méthodologie. Pour éviter un problème de déficit de confiance, les médecins anesthésistes tunisiens devraient faire plus d’effort pour travailler le coté relationnel avec les patients.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 1 - N° S1
P. A356-A357 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?